Ce mot « savant » cache tout simplement une somme de moyens, de façons culturales et de méthodes que mettent déjà en œuvre tous jardiniers qui pratique la culture bio de leur jardin.
- d'origine végétale : paillage, la base de nombreux purins aux actions insectifuges, insecticides ou stimulantes
- d'origine minérale : paillage, argile, chaux...
- d'origine animale : bouse de vache par exemple pour fabrication d'onguent
Ce qui est nouveau : Devant la prise de conscience des consommateurs sur les dangers que fait courir à notre environnement l’agriculture conventionnelle de grands organismes nationaux comme l’inra, les industriels qui il y a peu nous vantaient les bienfaits de leurs produits phytosanitaires font de nombreuses recherches sur cette méthode.
Mais attention, leurs recherches bien souvent ont un objectif de rentabilité et s’adressent donc aux gros producteurs. La recherche doit se faire donc rapidement et parfois la mise sur le marché de nouvelles méthodes se fait sans avoir pris en compte son impact sur l’environnement dans le temps long.
En effet, les méthodes Biocontrôle peuvent parfois tourner à la catastrophe quand le prédateur introduit prend possession sans partage d’une niche dans l’écosystème déjà existante éliminant l’occupant naturel.
C'est le cas de la coccinelle asiatique : Importée en France à la fin du Vingtième siècle pour lutter contre la prolifération des pucerons dans les cultures, elle s’est développée au point de pratiquement évincer les espèces locales.
S’il est facile à mettre en œuvre dans un milieu clos comme une serre ou une véranda, au jardin, milieu ouvert, l’affaire se complique.
Le jardinier qui veut passer de la culture conventionnelle à la culture biologique (force de loi, le jardinier y est maintenant contraint ) doit appréhender et ce n’est pas toujours facile qu’une culture durement infestée ou infectée ne soit pas sauvée à 100 %. C’est le risque, mais celui-ci peut être facilement atténué grâce à une bonne prévention. C’est la clef d’une mise en œuvre d’un Biocontrôle efficace.
S’il existe des mouches nuisibles aux cultures (larves), de nombreuses mouches sont utiles au jardin.
Ne cultivez que des plantes adaptées à votre sol et à votre climat.
Bien évidemment, tout faire pour que la biodiversité se développe. (n’oubliez pas que certains insectes peuvent en même temps être « nuisibles » et utiles)
Au jardin d’agrément, évitez les plantations massives d’une même espèce. Pour les haies, privilégiez les haies d’arbustes variés. Faites des massifs de fleurs de type « mixed-border ».
Les purins sont d’un grand secours pour renforcer la santé des plantes et les rendre résistantes. (bardane, prèle, etc.)
Les façons culturales comme l’assolement, un travail du sol modéré, un arrosage ciblé (goutte à goutte), etc.
Tout savoir sur les façons culturales au jardin bio, choisir les bons outils. Ces pages peuvent vous intéresser au jardin biologique.
Les conseils d'amatxi :
Taillez les arbustes à fleurs: Éliminez les fleurs fanées et les branches mortes.
Protégez les plantes sensibles au froid: Ramassez les bulbes de dahlias et de glaïeuls, et mettez-les à l'abri du gel.
Après un nettoyage, installez des nichoirs: Offrez un abri aux oiseaux pour l'hiver.
Autres travaux :
Réparez les outils de jardinage: Profitez de cette période pour vérifier l'état de vos outils et les réparer si nécessaire.
Préparez votre matériel de jardinage: Rangez soigneusement votre matériel pour l'hiver.
En résumé, au début du mois de novembre, concentrez-vous sur la récolte, le nettoyage de votre potager, la protection de vos plantes et la préparation de votre jardin pour l'hiver.