Minuscule insecte vert, noir, rouge, jaune, etc., le puceron s’attaque à toutes les plantes du jardin. Voici quelques conseils de traitements bio pour en limiter les dégâts.
il existe de très nombreuses espèces souvent spécialisées pour un type de plante ou une parie de plante :
puceron du chou.
puceron du rosier, etc.
Comme ici, les pucerons envahissent les rosiers au printemps. Il suffit parfois de les arroser avec un puissant jet pour les faire tomber ou de les écraser avec les doigts en remontant le long des jeunes rameaux.
Le puceron est un insecte majoritairement sans ailes. Mais lorsque la colonie qui a envahi une plante devient trop importante, certains pucerons deviennent ailés pour coloniser au grand dam du jardinier d’autres plantes.
Les pucerons piquent la surface du limbe des feuilles et sucent la sève.
Si rien n’est fait la plante s’affaiblit, et comme ils sont souvent présents sur les jeunes pousses, elle ne développe plus.
Chaque blessure occasionnée par les pucerons sur les feuilles est autant de portes ouvertes pour le développement des maladies.
Les pucerons sont vecteurs de nombreuses maladies.
Les pucerons excrètent un miellat sur lequel après une forte attaque peut se développer la fumagine.
Comme toujours en premier, c’est la prévention :
Le petit Téléphore fauve est un amateur de pucerons, quand il arrive en grand nombre à la belle saison, les colonies de pucerons sont rapidement anéanties.
La coccinelle va pondre près d’une colonie de pucerons que ses larves vont dévorer.
Traitez aussi par beau temps avec une décoction de menthe poivrée.
(Si vous paillez vos cultures, faites-le si possible avec des fougères fraiches très efficaces pour les tomates)
Attention ! on n’intervient pas pour quelques pucerons. Ils servent de nourriture aux insectes auxiliaires et les maintiennent dans votre jardin. Ils seront alors très utiles en cas de forte infestation.
On le voit arriver en colonies au printemps. Ils ont l’air placides, parfois même soumis comme avec les fourmis. Pourtant à y regarder de plus près, ils savent se défendre et alerter la colonie en cas de danger. En effet quand les larves de coccinelles, de syrphes, etc. passent à l’attaque cela peut vite pour eux tourner au carnage ! Ils possèdent deux appendices sur l’abdomen, les cornicules qu’ils utilisent pour émettre des gouttes d’une sécrétion répulsive ou qui englue l’assaillant ou une phéromone sonnant l’alarme.
Une raison de plus pour aider les insectes auxiliaires, car boulotter une colonie de pucerons n’est pas de tout repos...
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Les conseils d'amatxi :
Pas facile de désherber les plates-bandes d'iris. La solution : Arrachez et divisez les touffes d’iris, conservez les plus beaux éclats et replantez-les dans une terre bien drainée même pauvre et ensoleillée.
Récoltez les graines de fleurs annuelles qui vous ont plu et après séchage complet dans un endroit sec et ventilé à l'ombre, stockez-les en sachet papier kraft.
Attention aux premières gelées ! rentrez les plantes fragiles (agrumes, plantes vertes sortiés l'été, etc.)
Surveillez l'état sanitaire de vos plantes, car ces conditions climatiques sont propices à l'apparition de maladies comme le mildiou, l'oïdium, la rouille, etc. Faites des traitements avec une décoction de prêle et avec un duo bouillie bordelaise + soufre.
L’Azuré porte-queue est un bel opportuniste. Voyez-vous comment il met à profit l’incision pratiquée par un bourdon terrestre pour accéder plus facilement au nectar de la sauge de Graham ?