Redouté de tous les jardiniers, le puceron noir des fèves peut en quelques jours mettre à mal une culture. Suivez ces quelques conseils pour les éradiquer de façon biologique.
Le puceron noir de la fève appelé aussi Aphis fabae colonise le dessous des feuilles.
On en trouve deux sortes : ceux avec ailes ou sans ailes. De couleur noire, ils font de 1,5 mm à 2,5 mm.
Ces attaques sont brutales et si l’on n’intervient pas rapidement, il est difficile de s’en débarrasser.
En cas d’hiver doux, son apparition est inéluctable.
Il suce la sève, ce qui freine la végétation.
Il forme d’importantes colonies au sommet des tiges. La croissance de la plante ralentit et, en cas d’attaque persistante, est bloquée. Au final, les fleurs avortent, compromettant la récolte.
Ces grosses colonies de pucerons produisent une grande quantité de miellat sur lequel se développe la fumagine.
Comme il apparaît tôt dans la saison, il a peu de prédateurs.
Traitez-le avec du savon noir. Diluez-en 30gr dans 1 litre d’eau et ajoutez une cuillère d’huile de table pour éviter la production de mousse. Répétez plusieurs fois l’opération.
Si cela ne suffit pas, faites un traitement à base de pyréthrine naturelle.
En résumé, le meilleur moyen pour traiter les pucerons noirs de la fève, c’est d’être vigilant et d’intervenir dès leur apparition.
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Le conseil d'amatxi :
Profitez d'une belle journée d'automne pour mettre en œuvre cette méthode employée autrefois dans les vergers, le chaulage des arbres avec du blanc arboricole. Dans les jardins et les vergers biologiques, le lait de chaux permet d'éviter l'utilisation des traitements d'hiver chimiques et polluants. Ce badigeon détruit les larves d’insectes et bloque les spores des cryptogames à l'abri dans les crevasses de l’écorce des arbres et les replis à la naissance des branches charpentières.
Après les semis spontanés de fin d’été, certains jeunes pieds de bourrache semblent attendre sagement le passage de l’hiver avant de prendre leur élan. Plus impatients, quelques-uns hasardent une généreuse floraison automnale. Tant mieux pour le Bourdon des champs !