La fumagine a surtout un impact esthétique sur les plantes infectées. Il existe des méthodes de prévention et traitements biologiques.
Pratiquement tous les végétaux du jardin peuvent être atteints par la fumagine.
Elle peut apparaitre aussi sur les plantes vertes de la maison.
Toutes les plantes d’orangerie peuvent elles aussi atteintes.
Champignon externe d’un noir charbonneux, la fumagine est très caractéristique. Il recouvre les feuilles et les tiges d’un feutrage noir comme de la suie. Le champignon empêche la photosynthèse et la respiration. La végétation est freinée et en cas de forte attaque les feuilles se dessèchent et tombent.
La fumagine n’est pas un vrai parasite des plantes, elle se contente de consommer le miellat des pucerons, cochenilles, thrips.
Des attaques importantes de ces insectes sont des vecteurs de son apparition.
Elle sévit surtout les étés chauds, mais parfois aussi à l’automne par beau temps.
Il n’y a pas de traitement direct contre la fumagine, il faut juste détruire les insectes piqueurs sur les rameaux et les feuilles et couper les rameaux recouverts de la maladie afin qu’il ne se généralise pas à toute la plante.
Traitez préventivement avec des purins ou décoctions répulsifs des insectes surtout les pucerons.
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Le conseil d'amatxi :
L’hiver dans l’univers confiné de la maison ou de l’appartement, la poussière s’accumule sur les feuilles de vos plantes vertes et obstrue les stomates (Orifices de la surface aérienne d’une plante destinés aux échanges gazeux).
Nettoyez les feuilles lisses ou cireuses avec une éponge juste humide. N’employez aucun produit ni les recettes plus ou moins farfelues (lait, bière, etc.) qui auront l’effet inverse de celui recherché.
L'image de la semaine
Voilà deux ans, les premières primevères officinales avaient pointé leurs petites corolles jaune d’or dès la mi février. Record battu ces jours-ci avec cette touffe de coucous particulièrement précoce, sur un talus il est vrai bien exposé. (Merci à Fernand jardinier du Marais poitevin.)