Ce petit papillon, le carpocapse dont la chenille est appelée ver des fruits est un insecte parasite redouté des jardiniers qui possèdent un verger. Suivez ces quelques conseils pour des traitements bio.
Dans sa forme adulte, c’est un petit paillon de 2 cm de longueur. Il est très difficile à débusquer, car il s’active à la fin du jour et ses couleurs lui fournissent un parfait mimétisme avec les troncs et les branches sur lesquelles il se pose.
C’est sa larve, une petite chenille de 1, 5 à 2 cm au maximum de sa croissance qui causent des dégâts aux fruits.
Ce qu'on appelle communément les fruits véreux est souvent des fruits(pommes, poires, etc.) en fait infestés par la chenille du carpocapse.
Elle est improprement appelée ver (ver des fruits). On a tous ouvert un jour une belle pomme et catastrophe, le fruit héberge un ver (chenille) qui a ravagé l’intérieur.
Dans les régions à climat doux, il peut y avoir plusieurs cycles dans la même année.
Le carpocapse passe l’hiver bien à l’abri dans un cocon dans les replis de l’écorce des arbres.
Le printemps venu, après le stade de chrysalide, les carpocapses adultes apparaissent.
Après l’accouplement les femelles vont pondre quantité d’œufs qui après éclosion donnent naissance à de petites larves. En quelques jours elles gagnent l’intérieur des fruits de l’arbre hôte.
Après avoir commis ses méfaits, la larve quitte le fruit pour aller se réfugier dans les replis de l’écorce des arbres. Le cycle recommencera au printemps suivant.
Comme toujours au jardin biologique, pratiquez une bonne prévention.
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Le conseil d'amatxi :
Profitez d'une belle journée d'automne pour mettre en œuvre cette méthode employée autrefois dans les vergers, le chaulage des arbres avec du blanc arboricole. Dans les jardins et les vergers biologiques, le lait de chaux permet d'éviter l'utilisation des traitements d'hiver chimiques et polluants. Ce badigeon détruit les larves d’insectes et bloque les spores des cryptogames à l'abri dans les crevasses de l’écorce des arbres et les replis à la naissance des branches charpentières.
Après les semis spontanés de fin d’été, certains jeunes pieds de bourrache semblent attendre sagement le passage de l’hiver avant de prendre leur élan. Plus impatients, quelques-uns hasardent une généreuse floraison automnale. Tant mieux pour le Bourdon des champs !