Au fil des mois et des saisons, découvrez les mises en scène d’un jardin bio du sud-ouest. Des fleurs des arbres et des arbustes, de petites compositions, des anecdotes qui font souvent tout le charme d’un jardin.
Au bord de la mare, la pharmacie.
Avec la pluie et la fraîcheur retrouvée au jardin, la reine-des-prés sous le saule peut s’épanouir et nous offrir le parfum de ses cymes blanc crème. La bien nommée « herbe aux abeilles » est le rendez-vous de tous les insectes amateurs de nectar et pollen du jardin.
Ensemble souvent dans les lieux humides, le saule et la Reine-des-prés (Filipendula ulmaria) ou spirée ulmaire semble ne rien avoir en commun. Ils partagent pourtant l’origine d’un médicament familier : l’Aspirin. L’acide spirique pour la reine-des-prés, l’acide salicylique du saule, deux composants similaires qui syntétisés ont donné l’acide acétylsalicylique, l’Aspirin.
Les deux vous serviront à préparer de l’« eau de saule » pour y tremper vos boutures
Narcisse
Sous le soleil du matin, chargées de rosée, les grosses et spectaculaires fleurs de cléomes vont bientôt voir tournoyer autour d’elles une multitude d’insectes à la recherche du précieux pollen. Même si, habituellement, elles se contentent de peu, dans une terre amendée de compost elles s’épanouissent de belle façon.
La terre du jardin est argileuse, mais régulièrement amendée de fumier de cheval, tout ce qu’il faut pour cette gourmande qui a su profiter des nombreuses pluies d’orage de cet été. La balsamine à une faculté non négligeable, elle se resème seule et dès le printemps quand la terre s’est réchauffée de nombreuses jeunes plantes apparaissent.
Ravagé par deux violentes chutes de grêle au début du mois de juillet, mais aussitôt traité avec un duo de bouillie bordelaise-soufre, ensuite de pulvérisations de décoction de prèle, le rosier « Pierre de Ronsard », vaillamment, nous étonne avec sa fabuleuse floraison renouvelée.
La beauté de ses roses en denses pompons fripés nous fait oublier son absence de parfum.
Ce fauteuil orné d’une coccinelle maintenant un peu délavée vous invite à la méditation sous l’épaisse frondaison des bambous si le fuchsia rustique de Magellan et l’hortensia bleu vous font un peu de place. Évidemment, protéger des rayons du soleil du midi, ces deux-là prennent leurs aises.
Testé cette année au jardin, le zinnia Old Mexico tient ces promesses, même si les fleurs comme toujours n’ont pas les qualités visuelles affichées sur la poche de graines. Malgré une saison estivale chahutée par de violents orages suivant des périodes caniculaires, bon gré mal gré ses fleurs aux chaudes couleurs de feu font un joli contraste avec le bleu des agératums. S’il n’a par la rigueur de ses cousins habituellement semés, il entre dans la composition des bouquets de l’été.
Si la fontaine attire nombre d’insectes, d’oiseau en quête de fraicheur et d’eau en été, il en est une qui y a élu domicile, la Dryopteris. Cette belle fougère habituée des sous-bois humides y étale avec bonheur ses frondes. Sans crier gare, elle commence à prendre de l’ampleur sans s’occuper des autres plantes. Un déménagement cet automne s’impose, car la belle ne sait pas partager l’espace ! Elle ira rejoindre un talus humide et ombragé où poussent des bambous et là elle ne risque pas de leur faire concurrence.
Ce massif à l’entrée de la petite cour est à mi-ombre. Dès 11 heures le matin le soleil est caché par la maison. Les fleurs annuelles et plantes vivaces qui le composent sont pourtant des plantes de plein soleil. Cette année, le reflet des rayons du soleil sur le mur blanc a suffi. L’abondante floraison est là comme en remerciement au jardinier d’avoir su les protéger de la canicule.
L’ipomée à grandes fleurs quelques jours après la levée n’a qu’une chose en tête, trouver le tuteur auquel elle va s’enlacer. Soyez bon prince et offrez-lui un tuteur à sa mesure aussi extravagant qu’elle. Les tournesols hybrides aux multiples fleurs font l’affaire. À la fin de l’été, le spectacle est au rendez-vous. Les gros capitules mordorés et les fleurs bleu azur de l’ipomée entremêlées tutoient le ciel.
Bientôt les mésanges nonnettes viendront en s’agrippant aux vieux capitules chargés de graines, animer ce tableau.
Pour cette scène le scénario est simple : semez en godets séparés des tournesols et des ipomées. Plantez dans une terre amendée de compost les plants de tournesols en premier. Huit jours plus tard, plantez les ipomées. Les tournesols mettront à profit le temps de reprise de leur future compagne pour prendre de la hauteur. Très rapidement, ils se rejoindront, haut, pour mêler leurs fleurs.
Elle n’a pas de nom, enfin je l’ignore. Cette mystérieuse, je l’ai rencontrée au pied de l’église romane d’un petit village en Saintonge, guidé par, flottant dans l’air, son parfum envoutant. La rencontre fut un peu décevante, car devant une telle débauche de fragrance, je m’attendais à trouver la fleur des fleurs. Mais non, un rosier dégingandé couvert de petites roses aux tons délavés. Très vite pourtant vous tombez sous le charme de ces petits boutons de rose aux pétales comme de la porcelaine translucide.
Il m’a suffi de prélever une bouture pour inviter ce rosier au jardin.
Deux ans plus tard, il embaume la terrasse, car je lui ai offert une place de choix près de celle-ci. Le sécateur aidant, j’ai bien essayé de le dompter, lui donner une forme respectable, mais rien n’y fait, il pousse comme bon lui semble en ne respectant pas bien sûr les critères des rosiers de nouvelle génération.
Quand un visiteur du jardin, immanquablement attiré par son parfum, me demande : "quelle est cette variété" ? Avec l'assurance du vieux jardinier, je lui réponds :"Le rosier de Saintonge".
Les verveines cultivées en annuelles nous ont plutôt habitués aux couleurs franches. Essayée au jardin cette année, la verveine hybride « Peaches and Cream » a tenu toutes ses promesses. Une touffe dense, étalée portant de très nombreuses fleurs aux couleurs pastel allant de l’orange nuancé de jaune au saumon. L’ensemble rappelle les vieilles tapisseries du début du vingtième siècle. Avec elle, plus de jardinières aux couleurs criardes, comme dans ce bac en pierre ses tons chauds et doux apaisent. Elle reviendra au l’année prochaine au jardin.
C’est là, l’hiver, bien au chaud dans la maison que se dessinent les mises en scène des massifs de plantes grimpantes pour la belle saison. Tout est étudié, taille de la plante, son comportement, ses besoins. Le printemps venu la mise en place se fait avec dans la tête le rendu de la scène. Si au début tout se passe bien, les acteurs rendent ce qu’on attendait d’eux, la saison avançant sous l’effet des conditions climatiques et d’une terre généreuse, les voilà qui improvisent ! Partant dans tous les sens, s’emmêlant, elles oublient le scénario pensé par le jardinier. Mais que l’improvisation est belle ! Les mina lobata, les volubilis, le rosier grimpant vont continués à nous surprendre jusqu’à ce que les premières gelées d’automne donnent le clap de fin et tirent le rideau.
C’est la fin de l’été. Si la plupart des autres fleurs marquent des signes de faiblesse, il en est une qui attend les premières nuits fraiches pour nous étonner. Restés verts une bonne partie de l’été, les gros capitules de fleurettes du sédum spectabilis prennent des couleurs allant du rose au rouge délavé alors que dans un baroud d’honneur les fleurs d’hortensias si pimpantes au printemps et en été verdissent, mais de façon spectaculaire en se picotant de rouge cramoisi. Un début d’automne étonnant et ce n’est pas fini...
Les jardiniers, jamais en manque d’imagination, ont appelé la thunbergia alata des doux noms de « sourire de zanzibar » ou de « Suzanne aux yeux noirs », mais d’autres, allez savoir pourquoi, l’ont appelé « yeux de sorcières » !
Peut-être ont-ils remarqué qu’après la facile levée des graines, les jeunes pousses sont prises d’étranges tremblements. Un œil attentif les remarquera. En fait, elles cherchent déjà le support sur lequel elles vont pouvoir s’agripper.
Toutes les situations lui seront bonnes, même les sols les plus ingrats, elle ne vous demandera qu’une seule chose en contrepartie, du soleil.
Cela fait plus de vingt ans que j’ai semé les premières « Suzanne aux yeux noirs » au jardin et elles l’ont facilement adopté. Tous les ans quand je fais mes massifs au mois de mai lorsque j’en veux quelques-unes, il me suffit de me promener dans le jardin pour trouver de quelques plants, car la belle à une autre particularité elle se ressème seule.
Selon les années, je varie sa mission : décorer une potée sur la terrasse, compléter une suspension, donner du volume à un massif de fleurs annuelles. Toutes ces tâches elle les accomplit avec générosité. Vous aurez parfois la surprise de la voir apparaitre dans un coin oublié du jardin comme celle-ci prise en photo qui s’est installée dans une fissure de vieux mur.
En cette fin septembre, le repiquage des bisannuelles va bon train. Même si les semis de la fin du mois d’aout ont eu à souffrir, bien qu’à l’ombre, de la canicule, ils fournissent assez de plants bons à être repiqués.
Cette année, c’est le retour aux sources après quelques années d’essai de nouveaux hybrides qui se sont souvent soldées par des floraisons décevantes. De simples myosotis des Alpes, des giroflées ravenelles, des pensées aux couleurs franches, des pâquerettes et bien sûr cette année je n’ai pas oublié la viola cornutta que j’avais délaissé quelque temps.
Après avoir passé un mois et demi dans ces godets, elles seront plantées dans les massifs dès le début de la mi-octobre pour profiter d’une terre encore chaude et s’installer rapidement.
Avec ces robustes plantes, le printemps sera assurément fleuri et délicieusement parfumé avec les giroflées.
La récolte des potimarrons, faite il y a une quinzaine de jours, a été abondante. Aucun sur le terrain n’a été oublié sous les feuilles grillées par le soleil de cette fin d’été.
Il en est un qui s’est fait oublier, bien dissimulé dans le feuillage d’un noisetier proche. La chute des feuilles l’a fait apparaitre comme une lanterne accrochée aux branches. Il va aller rejoindre les autres dans une cagette, car le noisetier n’a nul besoin de lanterne, ce sera le premier à éclairer le jardin en hiver avec ses lumineux chatons dorés.
Il avait niché sous l’avant-toit de la cabane et son va-et-vient comme celui des mésanges pour nourrir ses petits blottis dans le nichoir animait le jardin.
Un beau matin, plus rien... Toute la famille avait rejoint les bois des collines voisines.
Comme la venue de la pluie tant espérée, le voilà de retour, mais reste discret. Il n’est pas encore habitué à la « bouille » de ce jardinier qui s’échine, courbé, à retourner la terre du jardin potager.
Seul son chant l’assure de sa présence. Enfin, il se montre lorsqu’un autre mâle téméraire ose empiéter sur ce qui est devenu son territoire.
C’est un vrai bonheur de l’entrapercevoir maintenant, me suivant dans mes déambulations au jardin, volant de branche en branche comme s’il jouait à cache-cache.
Qu’il ne s’inquiète pas, le jardinier saura, quand l’hiver sera là, l’aider à affronter la dure saison.
Il y a quelques années, des célosies entraient dans la composition d’une longue plate bande. L’expérience ne fut pas renouvelée. Alors que petit à petit les floraisons dans les massifs s’éteignent, une célosie a attendu cette fin de saison pour lancer ses flammes jaunes comme pour rappeler au jardinier combien elle sait être une fleur superbe pour les massifs. Les graines savent attendre quelques années en terre pour lever quand les conditions leur sont favorables.
Le nettoyage d’automne du potager réserve parfois quelques surprises.
Ici, c’est un radis. D’habitude, à cette taille ils rejoignent le parcours du poulailler, car ils sont creux et immangeables. Là, non. Il paraissait ferme sous la pression des doigts. Nettoyé, il gagne la cuisine, et ce fut une belle surprise. Un délice !
Juste croquant comme il faut, une chair goûteuse et douce. Il faut dire qu’il a su profiter d’une terre amendée l’hiver précédent de fumier de cheval et des douces journées pluvieuses de cet automne.
L’année prochaine, j’en garderai quelques-uns en fin d’été quand la sécheresse n’est plus à craindre, pour voir... et peut-être déguster.
Tout l’été, il est resté invisible sous les fleurs et les arbustes du massif en prenant un repos bien mérité.
« Gonflé à bloc », réserves faites, l’iris bulbeux est un téméraire, dès l’automne venu, il transperce le manteau de feuilles mortes pour aller braver l’hiver.
Seules les fortes gelées calmeront ses ardeurs, mais au moindre redoux ses envies de fleurir rapidement reprennent.
Sa résistance, il la tient d’un de ses ancêtres vivant encore dans les Pyrénées, l’iris xiphioides.
Séduisante, c’est le nom de cette variété de Véronique.
Séduisante, elle l’est. Abritée du vent, sa floraison éclatante illumine un massif en cette fin d’automne.
On peut aussi la qualifier de résistante, car elle se joue des premiers frimas. Feuilles et fleurs perlées de rosée les matins frais de ce début décembre étincellent aux premiers rayons de soleil.
Véronique (veronica) un bien joli prénom, mais ce n’est plus son nom maintenant, elle se nomme Hebe.
Seules les Véronique herbacées peuvent prétendre à ce patronyme.
Nombreux sont les jardiniers qui préfèrent la dénomination du genre où l'avait classé Linné. Les jardiniers sont des poètes.
Cette fin d’année passée et ce début d’année, avec l’humidité ambiante et les douces températures, les arbres et arbustes ont cru que l’heure du réveil sonnait.
Les noisetiers toujours précoces étaient prêts à allumer de jaune leurs fines lanternes pendantes. Tout aussi précoces, les saules déjà gonflaient leurs bourgeons duveteux, mais d’autres, habituellement moins téméraires comme les hortensias, sous les fleurs fanées encore en place bombaient et coloraient de vert pâle les mailletons habituellement caparaçonnés d’écailles brunes. Du tapis de feuilles mortes, les jonquilles élancaient déjà leurs feuilles.
Heureusement, l’hiver, enfin, avec de bonnes gelées a remis en sommeil le jardin en le recouvrant tous les matins d’un épais drap blanc étincelant.
La porte ouverte, tous les matins c’est le même rituel, d’un regard circulaire, voir si tout va bien au jardin.
Ce matin-là, une belle et salutaire gelée va ralentir le développement des insectes parasites.
Les mésanges casquées de bleu ou masquées de noirs s’accrochent aux boules de graisse et de grains, verdiers et sittelles s’activent dans la mangeoire, les pinsons au sol se régalent des graines tombées, une grive musicienne s’époumone déjà, haut perchée sur la tête d’un vieux piquet.
Il y a un absent, mon fidèle rouge-gorge. Où est-il ? Une crainte, car les chats sont nombreux dans le voisinage.
C’est par la gourmandise que je vais m’assurer de sa présence. Balai à gazon à la main, me voilà retournant les feuilles mortes dans un massif... rien... et subitement, sans crainte, voilà le rouge gorge suivant le va-et-vient de l’outil et picorant tout en ayant un œil sur le jardinier !
Tout va bien, il est temps de rentrer, il fait vraiment frais ce matin.
Au fond du jardin un bosquet abrite un daphné bholua un peu dégingandé, peu spectaculaire. Il attire pourtant l’attention du promeneur en ces temps de disette olfactive au jardin.
Dès que les rayons du soleil réchauffent un peu l’atmosphère, ses fleurs roses en petits bouquets diffusent de divines fragrances.
Il n’est pas le seul. Planté dans une haie, un lonicera fragrantissima, banal qui se fait vite oublier la floraison blanche finie, embaume le jardin avec son parfum puissant et sensuel.
Au pied de la haie, l’herbe aux savetiers offre au-dessus de larges feuilles étalées de généreux bouquets de fleurs roses.
L’indispensable bouillie bordelaise autorisée en agriculture biologique est pourtant la cible de sympathiques « néoruraux », de journalistes « spécialisés » en quête de buzz qui n’ont jamais dû voir une culture de tomates, de pomme de terre, etc. ravagée par le mildiou ; quand le jardin est vivrier, c’est la catastrophe.
La poudre bleue n’est quand même pas sans inconvénient, lessivable, les fortes pluies l’entrainent au sol où le cuivre s’accumule dans les premières couches du sol. Le cuivre n’est pas biodégradable.
Quelques plantes ne la supportent pas, mise en excès au moment de la floraison, elle brule le pollen.
Utilisée avec raison, à faible dose, associée à des décoctions ou purins de plantes ou des mouillants, elle devient alors, mis à part les milieux aquatiques, inoffensive pour l’environnement surtout si la terre est richement amendée de matière organique qui se transforme en humus.
Ce n’est pas parce que certains (les viticulteurs) en ont abusé, avec mesure, en dernier recours, continuez à utiliser la petite poudre bleue !
Il y a seulement quelques années au jardin on éliminait, on éradiquait, maintenant on parlerait plutôt de régulation.
Oui, mais réguler quoi ?
La faune et la flore de votre jardin.
Il va falloir faire un travail d’observation au fil des saisons pour déterminer ce qui compose la biodiversité de votre jardin (oiseaux, mammifères, insectes, batracien, plantes spontanées, etc.).
Le savoir ce sera une aide déterminante pour savoir si par exemple lors de l’apparition des pucerons au printemps votre jardin abrite une population suffisante de leurs prédateurs naturels pour réguler leur nombre et éviter l’infestation.
Un formidable travail à faire en compagnie des enfants. Vous ferez des découvertes étonnantes !
Pas encore semées ou à peine levées, les tomates du jardin pourraient être victime cette année de la mondialisation, enfin d’un terrible virus qui ne leur laisse aucune chance de guérison.
Une tache sur le tableau déjà tout en couleurs de cette douce fin d’hiver.
Mais pas de panique. Si comme tout bon jardinier bio vous appliquez avec précaution les règles de prévention : pas d’introduction de graines de plantes potagères ayant une provenance douteuse, régulation des insectes piqueurs et suceurs, élimination rapide de toutes plantes malades, etc., le « tomato brown rugose fruit virus » (virus du fruit rugueux de tomate brune) ou ToBRFV ignorera peut-être votre jardin.
Pourquoi acheter des graines puisque vous pouvez les produire vous-même ?
La facilité certainement !
Pourtant produire des semences est assez simple en suivant quelques règles de base.
Quand un chou (comme ici un chou de Pontoise) s’élève pour fleurir, c’est d’abord décoratif et par la suite grâce au travail d’une multitude d’insectes pollinisateurs, les fleurs fécondées vont produire des gousses contenant les graines.
Un pied de choux vous fournira jusqu’à 4000 graines ! Vous pourrez même en offrir à vos amis jardiniers.
Alors cette année à vos sachets !
3/09/2018
Motive
Tournesol et ipomée une belle idée pour mon jardin l’année prochaine. Quand faites-vous les semis ?
Sous châssis bien exposé au début du mois de mai. Deux graines par godet de 7x7 et je ne garde que le plus beau plant.
4/09/2018
Luce
Mon rosier Pierre de Ronsard pourtant bien taillé tous les ans fait quelques beaux bouquets de fleurs au printemps et ensuite peu de fleurs en été, pourtant il est planté dans une bonne terre. Y a-t-il une solution pour le voir refleurir l’été ?
Ce sont de solides rosiers qui ne demandent pas de taille « savante ». Supprimez au printemps les rameaux morts, pour le reste laissez de côté le sécateur et à l’aide d’une cisaille bien aiguisée coupez simplement les rameaux qui vous gène.
À la fin de l’automne, faites un apport de fumier de cheval bien décomposé en surface et surtout pas d’engrais souvent dans leur composition trop riche en azote.
Les conseils d'amatxi :
S’il ne gèle pas et si le sol n'est pas détrempé par les pluies hivernales, sur des planches légèrement surélevées, semez les oignons.
À l'abri, semez les fleurs pour les massifs d'été.
Dicton : "Bon merle, en mars, a déjà fait sa nichée."
Attention ! finissez rapidement la taille des haies. À partir du 15 mars, c'est fini. En effet dès la mi-mars de nombreux oiseaux installent leur nid. Protégeons-les !