Les plantes méditerranéennes aident à créer dans votre jardin une ambiance rappelant le soleil, le bleu de la mer, le repos des vacances à l’ombre des lauriers roses. Comment les acclimater et les cultiver ?
Le climat :
C’est bien évidemment le climat méditerranéen qui leur convient. Mais attention, certaines ont une provenance subtropicale, donc même sur le pourtour méditerranéen il faut protéger certaines plantes les hivers rigoureux comme dans l’arrière-pays niçois par exemple.
En France, deux autres régions peuvent accueillir ces plantes : la Bretagne-ouest et surtout le Pays Basque côtier ou la bougainvillée à bonne exposition atteint des tailles impressionnantes.
Le sol :
La palette des sols favorables à leur pousse en de bonnes conditions est large, mais pour la plupart des plantes dont nous allons parler, demande un sol drainant. Elles aiment l’humidité (hormis les cactées), mais pas l’eau stagnante. Une plante gèle plus facilement dans une terre humide où l’eau stagne, que dans un sol bien drainé.
Un sol humifère leur est profitable, car certaines sont gourmandes comme l’abutilon par exemple.
Les plantes méditerranéennes contrairement aux autres plantes sont plantées fin du printemps. Ceci leur permet de s’acclimater tout un été et un automne pour affronter l’hiver.
Quelques plantes éxotiques et plantes méditerranéennes :
Vous aimeriez inviter des plantes méditerranéennes ou exotiques dans votre jardin ? Ces pages peuvent vous intéresser.
Le conseil d'amatxi :
Profitez d'une belle journée d'automne pour mettre en œuvre cette méthode employée autrefois dans les vergers, le chaulage des arbres avec du blanc arboricole. Dans les jardins et les vergers biologiques, le lait de chaux permet d'éviter l'utilisation des traitements d'hiver chimiques et polluants. Ce badigeon détruit les larves d’insectes et bloque les spores des cryptogames à l'abri dans les crevasses de l’écorce des arbres et les replis à la naissance des branches charpentières.
Après les semis spontanés de fin d’été, certains jeunes pieds de bourrache semblent attendre sagement le passage de l’hiver avant de prendre leur élan. Plus impatients, quelques-uns hasardent une généreuse floraison automnale. Tant mieux pour le Bourdon des champs !