Préambule :
Uniquement la culture des variétés acclimatées à certaines contrées de la France. Peut-on raisonnablement faire un jardin biologique et écologique en cultivant des palmiers pour lesquels la culture l’hiver est grosse consommatrice d’énergie ? Ils existent heureusement de nombreuses variétés adaptées au climat du sud de la France et de l’ouest de la Bretagne. D’autres résistent, cultivés en bac et rentrés l’hiver sous une simple véranda.
La plupart des espèces de palmiers se multiplient par semis. Avant de semer, vous devez préalablement stratifier les graines dures dans de l’eau de pluie à une température de 20°, pendant 24 heures, ou plus selon les variétés.
Procédez au semis dans un mélange terreux drainant. Votre mélange est composé à parts égales de terreau de feuilles très bien décomposé et de sable de rivière de type sable de Loire.
La levée est souvent longue et capricieuse, soyez patient. Les graines ne lèvent pas toutes en même temps. Maintenez toujours vos terrines humides sans excès, mais sans jamais les laisser sécher.
La meilleure exposition pour vos semis est à mi-ombre (fin mai). Il ne reste plus qu’à vous armer de patience la germination ne se produit qu’après 1 mois à 2 ans après le semis.
Les jeunes palmiers sont mis en godet de 8 ou 10 cm au stade deux ou trois feuilles (voir l’exemple ci-dessous) dans un mélange de 1/3 de terreau de feuilles, 1/3 de bonne terre de jardin de ph neutre et 1/3 de sable grossier.
Lorsque le système racinaire occupe le volume du godet, rempotez-les dans des conteneurs de 25 cm de diamètre dans un substrat composé de 2/3 de terre de jardin et de 1/3 de sable de rivière et d’un peu de compost très mûr.
Certains palmiers peuvent se multiplier par la plantation de rejets racinés prélevés à la base des stipes, mais la reprise est aléatoire.
Graines de palmier en grappe. Récoltez les graines et les mettre à sécher dans un endroit frais et très aéré. Le mieux est de ne pas conserver les graines et les semer dès le mois de mai.
Le palmier, s’il est résistant au froid, demande peu d’entretien.
Pour avoir des palmiers qui ne soient pas souffreteux, vous devez prendre en compte trois critères :
l’humidité, la chaleur, et l’apport régulier d’éléments nutritifs.
Au fur et à mesure que votre palmier pousse, pour une raison d’esthétique, coupez les feuilles mortes au ras du stipe. Vous pouvez former avec certains palmiers comme le phœnix canariensis quand ils sont encore jeunes de beaux « ananas ».
L’hiver certains palmiers doivent être protégés du froid et de la neige (la neige peut bruler le cœur d’un palmier pourtant résistant au froid).
Un des ennemis des palmiers, c'est le vent, qui à la belle saison déforme leur port élégant et l'hiver il accentue le ressenti du froid.
Attention :
un papillon ravageur des palmiers Paysandisia Archon sévit dans le sud de la France. Sa larve de 8 cm creuse des galeries dans le cœur et le stipe du palmier. Pas de solution, coupez le et brulez le. Une glue piège est à l’étude, à suivre…
Vous devez aussi suveiller les attaques de cochenilles.
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Les conseils d'amatxi :
Pensez à mettre un fagot de branches dans les bassins en bétons par temps de grand gel afin d’éviter qu’ils ne fendent.
Faites vos plantations d’arbres et arbustes tant que le sol n’est pas gelé.
Surveillez l'état sanitaire des bulbes et rhizomes mis à l'abri du gel.
Mettez des noyaux de pêche à stratifier.