Famille des Liliacées
Environ une soixantaine d’espèces composent le genre Lachenalia, originaire d’Afrique australe.
Elles produisent à la fin de l’hiver de gracieux épis de fleurs tubulées à l’aspect cireux, tenues par de courts pédicelles.
Ils peuvent produire jusqu’à trois hampes florales, accompagnées de feuilles linéaires plus ou moins charnues.
Lachenalia aloides «Quadricolor » :
Il fleurit en mars-avril. La hampe, haute de 20 à 30 cm, porte jusqu’à vingt fleurs tubulées, rouge et jaune, à marge pourpre et verte, et le feuillage est constellé de petites taches violettes.
Lachenalia « Nelsonii » :
Les feuilles ne sont pas tachetées et les fleurs sont d’une seule couleur jaune d’or.
Lachenalia aloides « Pearsonii »
Fleurs abricot et intérieur teinté de brun rouge.
Lachenalia orchioides :
Fleurs odorantes, blanc jaunâtre lavé de rouge et de bleu.
Lachenalia orchoides var glaucina :
Apparaît en mars un épi de petites fleurs odorantes blanc bleuté à lilas foncé.
On peut tenter de les planter en pleine terre, mais c’est risqué même dans nos régions les plus clémentes. Les lachenalias doivent être cultivés en pots et sous serre ou châssis froid.
Ils n’ont pas besoin de chaleur, mais redoutent les gelées.
On plante 4 à 6 bulbes dans une potée :
Mélange de terreaux pour Lachenalias :
Durant l’hiver, on met les pots à l’abri en serre froide ou dans un local frais et clair, où il ne gèle pas. Lorsque la hampe florale apparaît, on peut mettre les pots en appartement ou une véranda bien exposée. Les fleurs s’y épanouiront deux mois durant si l’air n’est pas trop chaud et sec.
Les arrosages pendant cette période. Après la floraison, on les réduit progressivement jusqu’au dessèchement des feuilles. On conserve les bulbes au sec dans la terre de leur pot.
La reproduction des lachenalias est facile par semis. La germination des graines est rapide, et on obtient des spécimens florifères en deux ans (uniquement pour les espèces botaniques ou pour l’hybridation).
On peut aussi procéder par séparation des caïeux produits par les bulbes.
La bouture des feuilles dans de la mousse humide ou de l’eau est possible. Des bulbilles se forment alors à leur base.
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C'est le moment, après la taille (c'est plus facile !), de bichonner les rosiers en leur apportant une pelletée de compost par pied sans trop l'enfouir ; les vers feront le travail ! Au verger, on bouture les cassis (ou l'on fait de marcottes avec les branches basses), on divise les touffes trop denses de framboisier.
Comme on ouvre un rideau... Le Bourdon terrestre écarte délicatement les pétales de la Fritillaire pintade avant de disparaître dans la corolle pour s’y régaler de nectar.
Merci à fernand pour cette image. Retrouvez-le aussi sur instagram