De la famille des Araliaceae, les Pseudopanax, arbres ou arbustes ornementaux, sont originaires de La Nouvelle-Zélande.
Description générale des pseudopanax :
Les feuilles sont composées et digitées (parfois simples), alternes et persistantes. La forme des feuilles, extrêmement variable, dépend en grande partie de l'âge du spécimen. Les fleurs, petites, se rassemblent en ombelles, en panicules ou en grappes.
Krzysztof Ziarnek, Kenraiz, CC BY-SA 4.0
Le plus répandu est à l'état naturel un arbre d'environ 10 m de haut. En culture, c'est un arbuste qui ne dépasse pas 4 m, et dont les branches peu ramifiées portent des feuilles vert sombre, nervurées de jaune orangé. Linéaires, longues et étroites chez les jeunes spécimens, les feuilles deviennent ovales et lancéolées lorsque la plante prend de l'âge. Les fleurs apparaissent réunies en ombelles terminales ; les fruits ont la forme de globes.
De même taille que le précédent a des tiges plus ramifiées au sommet, porteuses de feuilles à longs pétioles, formées de trois ou cinq folioles sessiles, ovales, à bord simple ou dentelé. Les jeunes feuilles sont d'un vert nuancé de jaune qui s'assombrit progressivement et devient luisant à maturité.
Il doit son nom au bord épineux de ses longues feuilles coriaces (40 cm).
Les pseudopanax sont des arbres de serre froide ou d'orangerie, que l'on peut mettre en plein air à la belle saison. Ils se cultivent toutefois en pleine terre, sans difficulté, dans la région méditerranéenne. Ils sont dans l'ensemble peu exigeants quant à la nature du sol et de culture simple hormis le Pseudopanax ferox qui est assez fragile.
Elle se fait par bouturage, en serre tempérée.
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Le conseil d'amatxi :
Profitez d'une belle journée d'automne pour mettre en œuvre cette méthode employée autrefois dans les vergers, le chaulage des arbres avec du blanc arboricole. Dans les jardins et les vergers biologiques, le lait de chaux permet d'éviter l'utilisation des traitements d'hiver chimiques et polluants. Ce badigeon détruit les larves d’insectes et bloque les spores des cryptogames à l'abri dans les crevasses de l’écorce des arbres et les replis à la naissance des branches charpentières.
Après les semis spontanés de fin d’été, certains jeunes pieds de bourrache semblent attendre sagement le passage de l’hiver avant de prendre leur élan. Plus impatients, quelques-uns hasardent une généreuse floraison automnale. Tant mieux pour le Bourdon des champs !