Petit arbre exotique remarquable la cordyline pourra être plantée dans de nombreuses régions, elle supporte des froids de – 12° voir plus en bonnes conditions. Suivez ces quelques conseils de culture, choisir la bonne variété pour l’adopter et créer un dépaysement au jardin.
Elles sont originaires principalement originaires de la Nouvelle-Zélande, de l’Australie.
Le principal atout des cordyline c’est son magnifique feuillage persistant.
Les feuilles sont réunies en touffe au sommet de tiges qui se ramifient au fil des ans.
Âgées elles forment un véritable tronc, renflé à la base.
Les feuilles sont souples et ne piquent pas comme ses proches parents les yuccas.
Les fleurs sont aussi remarquables et spectaculaires. C’est sous forme d’une grande hampe florale portant une multitude de petites fleurs généralement blanches.
Elles sont très parfumées et mellifères.
C’est souvent la cordyline australis que les pépiniéristes vous proposent.
Elle se décline en nombreuses variétés :
Cordyline australis Purpurea : beau feuillage pourpre.
Cordyline australis Coffee Cream : joli feuillage brun rayé de rouge.
Cordyline australis Albertii : feuillage marginé d’une légère teinte rose et de crème. Idéale en pot ou pour les petits jardins.
Cordyline australis Red Star : rouge brun
Cordyline variégata : feuilles marginées de crème.
Cordyline indivisa : comme sont nom l’indique ne possède qu’un tronc sans ramification.
Cordyline stricta : moins spectaculaire que les autres, feuillage plus fin et floraison originale bleue.
Ajoutez à la terre lors de la plantation du sable grossier de rivière ou des gravillons.
Apportez un peu de corne torréfiée.
Attention, à ne pas briser la motte si c’est une jeune plante, la reprise serait compromise.
Faites, une cuvette pour les arrosages la première année. Arrosez abondamment.
Si vous plantez un gros sujet, il devra être tuteuré les premières années.
Les cordylines sont des plantes gourmandes qui demandent un sol enrichi de compost. (Attention! À l’excès d’azote qui rend vos plantes moins résistantes au gel)
Un impératif :
Il faut absolument luter contre l’excès d’humidité dans le sol. En effet comme je le dis souvent, une plante dans un terrain où l’humidité est permanente en hiver est plus fragile. ( Par exemple – 7 à 8° en terrain humide et – 12 à – 15° en terrain parfaitement drainé.)
Une fois bien établie, elle supporte la sécheresse.
Au Pays basque intérieur, elles ont résisté à des températures rares de -14°.
Par contre, après une période humide et neigeuse, de nombreuses têtes (les jeunes) ont pourri, mais dès les beaux jours, de nouvelles pousses sont apparues.
Donc ne pas laisser la neige s’accumuler sur les jeunes têtes.
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Le conseil d'amatxi :
Profitez d'une belle journée d'automne pour mettre en œuvre cette méthode employée autrefois dans les vergers, le chaulage des arbres avec du blanc arboricole. Dans les jardins et les vergers biologiques, le lait de chaux permet d'éviter l'utilisation des traitements d'hiver chimiques et polluants. Ce badigeon détruit les larves d’insectes et bloque les spores des cryptogames à l'abri dans les crevasses de l’écorce des arbres et les replis à la naissance des branches charpentières.
Après les semis spontanés de fin d’été, certains jeunes pieds de bourrache semblent attendre sagement le passage de l’hiver avant de prendre leur élan. Plus impatients, quelques-uns hasardent une généreuse floraison automnale. Tant mieux pour le Bourdon des champs !