Mauvaises herbes parfois utiles :

On les dit folles les mauvaises herbes au jardin, pourtant elles peuvent s’avérer bonnes et bien utiles. Voici quelques espèces qui vous serviront en cuisine, pour votre pharmacopée à la maison ou au jardin.

Savoir apprivoiser les mauvaises herbes :

Il faut être un peu culotté, dire à un jardinier qui s’échine pour se débarrasser de l’oxalis, des ronces, des rhizomes d’orties et qui n’arrive pas à éliminer l’ail triquère qui envahit son jardin, que ces herbes peuvent être bien utiles et qu’il ne devrait pas toutes les éradiquer.

Pourtant à y regarder de plus près...

Les mauvaises herbes se feront bio-indicatrices pour vous aider à cerner la qualité de votre sol.

De nombreuses, récoltées, feuilles ou fleurs, entreront dans la composition des salades avec une légère amertume ou pour d’autres un goût iodé ou épicé.

Certaines pourront être dégustées de la même manière que des épinards. Chez nos anciens, cela est revenu au goût du jour, elles entraient dans la composition de tisanes aux effets aussi variées que les espèces utilisées.

Au jardin ces mauvaises herbes vous permettront de concocter de nombreuses décoctions ou purins pour venir à bout d’attaques d’insectes parasites ou de maladies cryptogamiques.

Les herbes sauvages ne sont adventices que lorsqu’elles envahissent une culture et entre en concurrence avec celle-ci pour les besoins en eau et en éléments nutritifs. Alors, lorsqu’elles poussent dans les allées enherbées du potager, en lisière de culture ou dans des parties non cultivées du jardin d’agrément, laissez-les se développer, car fleuries, elles attireront bon nombre d’insectes utiles. Comme toujours au jardin bio tout est question d’équilibre.

Pour éviter l’envahissement, il suffit de les faucher après la floraison pour éviter la montée à graines.

Profiter des bienfaits des « mauvaises herbes » — quelques exemples :

Nombreuses sont les herbes sauvages que vous pourrez déguster en salades ou cuites. Attention, ne tentez pas l’aventure, ne consommez que des plantes réputées pour leur qualité gustative reconnue sans danger pour votre santé.

C’est la même chose pour les herbes folles du jardin qui peuvent rentrer dans la composition de tisanes, onguent, etc. Ne vous improvisez pas herboriste, demandez toujours conseil à un professionnel de la santé avant d’utiliser une plante.

Attention, si vous suivez un traitement médical, il ne faut jamais prendre des tisanes ou autres sans en parler à votre médecin, car elles peuvent avoir des effets indésirables.

Les herbes sauvages que vous récoltez doivent être méticuleusement nettoyées, car elles peuvent véhiculer des parasites.