L’apparition de maladies et de parasites sur vos pommiers n’est pas une fatalité. Il existe des façons culturales, des traitements préventifs bio qui en limiteront l’impact.
Déformations des feuilles et des jeunes rameaux.
Supprimez les parties envahies lors de la taille en vert par exemple et brulez-les.
Question :
11/04/2019
Bacline
Bonjour, nous avons planté l’automne dernier des pommiers qui sont en pleine fleur et nous constatons à leur tête la rouille des feuilles. Comment pouvons-nous les traiter ? Je pense qu’il devient urgent d’intervenir. Merci de vos conseils.
Réponse
Vos pommiers sont certainement atteints par la tavelure. Il faut les traiter avec de la bouillie nantaise (délicate à utiliser). Vous pouvez aussi traiter avec de la bouillie bordelaise associée avec du soufre. Traitez ensuite plusieurs fois avec une décoction de prèles.
Des feuilles paraissent enroulées, vérifiez la présence ou non de colonies de pucerons cendrés.
Par la suite et préventivement, ramassez les feuilles tombées au sol.
Procédez à un traitement préventif en automne quand les feuilles commencent à tomber avec de la bouillie bordelaise (20 g/l). Au printemps, traitez avec de la bouillie bordelaise au gonflement des bourgeons.
Pour améliorer la résistance des pommiers à la tavelure, faites trois à quatre traitements à la décoction de prèle, diluée à 15 %, à partir de la nouaison (après la chute des pétales).
Pour reconnaitre les maladies des plantes au jardin et à la maison, les soigner avec des produits bio ces pages peuvent vous intéresser.
Le conseil d'amatxi :
L’hiver dans l’univers confiné de la maison ou de l’appartement, la poussière s’accumule sur les feuilles de vos plantes vertes et obstrue les stomates (Orifices de la surface aérienne d’une plante destinés aux échanges gazeux).
Nettoyez les feuilles lisses ou cireuses avec une éponge juste humide. N’employez aucun produit ni les recettes plus ou moins farfelues (lait, bière, etc.) qui auront l’effet inverse de celui recherché.
L'image de la semaine
Voilà deux ans, les premières primevères officinales avaient pointé leurs petites corolles jaune d’or dès la mi février. Record battu ces jours-ci avec cette touffe de coucous particulièrement précoce, sur un talus il est vrai bien exposé. (Merci à Fernand jardinier du Marais poitevin.)