Petit diptère 4 à 5 mm de long, la mouche de l’olive (Bactrocera oleae) cause des dégâts surtout chez les oléiculteurs. Elle a peu d’impact au jardin d’ornement. Il existe des traitements bio pour limiter sa prolifération.
Elle se caractérise par un abdomen orangé marqué de deux striures noires. Les ailes sont transparentes avec une tache noire à chaque extrémité.
La mouche pond dans l’olive en perçant l’épiderme qui s’assombrit autour de la blessure.
L’olive infestée finit par tomber.
Au jardin du particulier, cela aura peu d’impact, car l’olivier est cultivé comme arbre d’ornement surtout s’il est cultivé hors du pourtour méditerranéen où les températures ne favorisent pas le développement de cet insecte.
Si vous êtes dans une région où la culture des olives est répandue, traitez, car votre arbre deviendrait un foyer d’infestation qui pourrait porter préjudice aux oléiculteurs.
Ramassez les fruits tombés prématurément pour éviter que les larves de la première génération viennent au bout de leur cycle.
Posez des pièges chromatiques (jaunes) pour détecter la présence d’adultes et déclencher la lutte.
Les pièges à phéromones sont très efficaces.
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Les conseils d'amatxi :
Dans de nombreuses régions, l'été, l’eau se fait rare. Halte au gaspillage ! Les arrosages localisés et ciblés à l'arrosoir, l'emploi de bouteilles plastiques percées, ou d'oyas, installés au pied des plants sont à privilégier. Pour les grands jardins, installez des tuyaux goutte à goutte ou des tuyaux microporeux reliés à un récupérateur d’eau de pluie.