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Les abeilles sauvages, solitaires au jardin bio :

 

On se représente tous les abeilles des ruchers, mais au jardin riche en biodiversité vous en rencontrerez bien d’autres espèces d'abeilles sauvages souvent solitaires butinant les fleurs.

 

Quelques abeilles sauvages et solitaires, les reconnaitre :

 

Il ne s’agit pas ici de faire une liste exhaustive d’abeilles sauvages présentes dans nos jardins, car il en existe des centaines, mais simplement quelques espèces. Par leur différence de couleur, de forme, de mode de vie vous verrez combien le monde des abeilles sauvages est surprenant.

 

La mégachille du rosier :

La plus commune que tous les jardiniers connaissent : la mégachille du rosier qui a la mauvaise idée de découper des morceaux de feuilles de rosier pour en tapisser son nid. Il est bien sûr inutile d’intervenir pour quelques feuilles découpées.

 

Andrène cendrée :

Comme la plupart de ses cousines, cette abeille sauvage niche dans le sol. Si elle est solitaire dans le nid, elle tolère facilement la présence proche d’autres nids qui finissent par former un petit « village ».

Elle est active au printemps ce qui est intéressant au verger.

 

Anthidie septemspinosum :

Là aussi nous avons affaire à une mégachille, mais bien curieuse quand elle dort. En effet, simplement, lorsqu’elle est au repos cette abeille sauvage peut rester à l’horizontale accrochée par ces mandibules à une brindille ou un bouton de fleur !

 

Osmie cornue :

Cette osmie, il en existe quelques dizaines d’espèces, est une des premières abeilles qui butinent au printemps. Il est donc intéressant qu’elle fasse partie de la biodiversité du jardin pour polliniser par exemple les fleurs des arbres fruitiers précoces. Ce sont des abeilles maçonnes qui obstruent leur trou de nidification avec un ciment fait de terre qu’elle gâche avec leurs mandibules. 

 

Anthophore plumeuse :

Encore une étrange abeille sauvage à l’allure d’un bourdon avec sa pilosité très développée. Dès le mois de mars, vous l’apercevrez au verger et au jardin d’agrément ou elle butine sans relâche.

Elle aussi est une excellente maçonne qui fermera le trou (de mur par exemple) qui donne accès à son nid en lissant un opercule de terre humide.

 

Andrène haemorrhoa :

C’est une des plus petites de la famille des andrènes. Cette abeille solitaire installe, elle aussi, son « nid » dans un terrier. Elle butinera les premières fleurs printanières du jardin.

 

Anthophore bimaculata :

Vous la rencontrerez au jardin butinant en période estivale. Vous remarquerez alors, chez cette abeille sauvage, les surprenants yeux verts du mâle.

 

Collète du lierre :

L’abeille du lierre est bien singulière, car comme son nom l’indique elle se nourrit du nectar et du pollen des fleurs de lierre. C’est pour cela que vous ne l’apercevrez qu’au mois de septembre au début de la floraison des lierres.

 

Andrène agile :

L’Andrène agile apparaît au printemps après avoir passé sous forme de pupe tout l’hiver à l’abri dans un trou de mur.

 

 L'anthidie ponctuée :

 

 Anthidie à manchettes :

 

Mellite de la Lysimaque :

 

La Nomade à pattes jaunes (Nomada succincta) :

Une autre abeille coucou.

 

Mode de vie des abeilles sauvages et solitaires :

 

  • Des laborieuses :

Tout le monde connaît les formidables capacités d’architecte des abeilles à miel pour engranger leur production et loger leur progéniture. Les abeilles sauvages solitaires ne sont pas en reste, selon les espèces elles savent tout faire, terrasser, maçonner, tapisser, « tisser », travailler le bois et même... ne rien faire ! comme l’abeille coucou qui profite du savoir-faire de ses cousines.

Et c’est sans vergogne, que l’abeille « coucou » (epeolus fallax), comme on le voit ici, pénètre dans le nid d’une autre abeille solitaire. Après s’être débarrassée des œufs de la propriétaire des lieux, elle y pond les siens qui profiteront des réserves déja accumulées.

Ce n’est pas la seule à profiter du travail des autres. La Coelioxys inermis ira pondre ses œufs dans le nid bien douillet et parfaitement tapissé de morceaux de feuilles d’une mégachille.

 

  • Un habitat individuel mais parfois groupé chez certaines abeilles sauvages :

 Dites solitaires parce qu’il n’y en a qu’une par nid (terrier, trou dans les murs, vielle souche, etc.), il arrive souvent lorsqu’un endroit est favorable à l’implantation d’un « nid », plusieurs abeilles sauvages le choisissent pour former une « bourgade ».

Comme ici où sur ce petit talus parfaitement exposé formé par le buttage d’une culture de haricot, plusieurs abeilles solitaires ont élu domicile.

Ce voisinage de circonstance peut, comme on le voit sur cette image, quand une abeille s’introduit volontairement ou par erreur dans un nid qui n’est pas le sien, tourner vite en vives empoignades.

 

  • Une courte vie d'adulte :

 Ce qui caractérise ces espèces d’abeilles c’est leur brève vie, quelques semaines seulement, ce qui fait qu’elles sont spécialisées sur quelques plantes et parfois une seule floraison comme la collète du lierre. La partie la plus longue de leur existence se passe à l’abri sous terre, dans un trou de mur, dans de vieilles souches, etc., sous forme de larve puis de cocon (pupe).

 

Protéger et maintenir les abeilles sauvages au jardin :

 

Comme leurs cousines les abeilles domestiques, les abeilles sauvages ou solitaires ont a subir les effets de l’agriculture intensive (et de l’inconscience de nombreux jardiniers !), du fauchage systématique des talus et bords de routes et chemins sans tenir compte du cycle des plantes (floraison), etc., c’est pour cela que le jardinier bio devra veiller à offrir un gîte et couvert de qualité pour les andrènes, anthophores, anthidie et autres osmies.

 

Le Gîte :

 

C’est l’abri que vont trouver les abeilles sauvages pour y installer leur nid.

Comme nous l’avons vu, il existe de nombreuses espèces aux mœurs bien différentes, il est donc important de varier les offres de logement :

 

  • Cultivez des pantes aux tiges médulleuses, comme les ronces à fruits, le sureau, le framboisier, les chardons décoratifs, etc. De nombreuses abeilles « charpentières » comme la Ceratina cyanea y éliront domicile.

 

  • Privilégiez la sauvegarde d’un ancien talus ou au jardin d’agrément, mettez en œuvre une rocaille bien exposée, plantez quelques massifs d’arbustes. Les abeilles « terrassières » ou terricoles y trouveront un endroit idéal pour enfouir leur nid. Elles adorent aussi la terre cultivée du potager, mais comme elles aiment bien faire leur nid en « bourgade », il sera facile de les éviter lors des travaux de binage ou de sarclage.

 

  • Conservez quand cela est possible des parties de vieux murs non crépis. Les abeilles maçonnes vont adorer !

  • Les coquilles d’escargot, un solide et bel abri ! Lorsque vous en ramassez dans le jardin, disposez-en aux pieds des arbustes bien exposés sur un petit lit de sable, l’osmie bicolore en fera un refuge parfait pour sa progéniture.

 

  • Très utile parfois au jardin et décoratif, le mur de pierres sèches : certaines espèces comme l’Anthidie y installeront leurs nids.

Le couvert :

 

Ce sont pour la plupart d’infatigables travailleuses qui iront de fleur en fleur prélever le pollen et le nectar. Par ce travail incessant, elle participe grandement à la pollinisation des fleurs au verger et au potager. C’est d’autant plus intéressant que certaines espèces d'abeilles solitaires commencent ce travail très tôt en saison (andrène) favorisant la pollinisation des arbres fruitiers très précoces.

 

Un maître mot : la diversité.

 

  • Si vous avez la possibilité de ceindre votre jardin avec une haie bocagère (une véritable !) composée d’arbres de haut jet, d’arbustes divers et de plantes vivaces en couvert, ce sera l’idéal. Au fil des ans, les arbres formés en trognes, les arbustes s’étalant par des tailles successives, les plantes vivaces s’étant naturalisées, le petit talus formé naturellement par la haie offrent un gîte et couvert exceptionnel.

 

  • Si vous ne disposez que d’un petit jardin, agencez les massifs d’arbustes et de fleurs saisonnières ou vivaces en veillant à ce que les floraisons soient étalées dans le temps.

 

  • Au potager, préférez les allées engazonnées ( de type prairie rustique) aux allées minéralisées.

 

  • Au printemps ne piaffez pas d’impatience pour sortir la tondeuse, mais attendez la floraison des premières fleurs rases, paquerettes, pissenlits, brunères, etc., et tondre juste avant la montée à graines pour éviter leur propagation, d’autres floraisons prennent alors le relais au jardin.

 

  • Très esthétique : laissez des espaces de forme organique non tondus sur la pelouse ou la prairie.

 

  • Petit jardin en lotissement : vous pouvez les aider à trouver un refuge en leur édifiant un « hôtel ».

Plutôt que d’acheter en jardinerie, un hôtel à insecte prêt à monter (cher et pas toujours esthétique), construisez-en un vous-même en impliquant de vos enfants. Emplilez sur une palette dans un endroit ensauvagé du jardin, des tuiles, des briques creuses, des bûches percées, des petits fagots de brindilles creuses. Recouvrez l’ensemble de tuiles de récupération.

Vivaces, annuelles, bisannuelles, vous aimez les fleurs, ces pages peuvent vous intéresser.

 

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les fleurs comestibles

récolter les graines de fleurs en fin d'été

tailler les chrysanthèmes en cascade

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Les conseils d'amatxi :

 

 

Dans de nombreuses régions, l'été, l’eau se fait rare. Halte au gaspillage ! Les arrosages localisés et ciblés à l'arrosoir, l'emploi de bouteilles plastiques percées, ou d'oyas, installés au pied des plants sont à privilégier. Pour les grands jardins, installez des tuyaux goutte à goutte ou des tuyaux microporeux reliés à un récupérateur d’eau de pluie.

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Exemples d'aménagements paysagers

Exemples d'aménagements pour les massifs

 



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