Insectes parasites des conifères :

Qu’ils soient en colonne, coniques ou étalés, les conifères peuvent être infestés par des insectes parasites. La prévention, de bonnes pratiques et des traitements bio pourront limiter leurs dégâts.

Reconnaitre les symptômes d’une attaque d’insectes parasites sur les conifères.

Les reconnaitre permet d’intervenir rapidement et ainsi éviter leur prolifération.

Dégats et traitements bio des insectes parasites des conifères

Insectes parasites	Symptômes	Prévention - Traitements bio.
Chenille processionnaire du pin	De gros nids apparaissent à la fin de l'été aux sommets des branches de pin le plus souvent. Des chenilles brunes urticantes s'y mettent à l'abri.	voir ici
Acariens des conifères	Les aiguilles jaunissent et brunissent et finissent par tomber prématurément. On apperçoit de fines toiles. En observant à la loupe on constate la présence de petites araignées jaunes à brunes.	voir ici
Pucerons - Cinara confinis	La présences de nombreuses fourmies sur votre conifère doit vous alerter. Elles vont récolter le miellat sécrété par de de petits insectes brunatres, les pucerons.	voir ici
Bupestre	C'est la larve xylophage de ce coléoptère qui peut causer de gros dégats s'ils sont en nombre.Les rameaux sèchent et dépérissent. Vous constatez l'écorce boursouflée des tiges et en les ouvrant une larve blanchâtre à gosse tête apparait.	Bien à l'abri, les larves ne craignent rien ! Détruisez par le feu les rameaux atteints.
Cochenilles blanches des aiguilles du pin	Présence d'amas blancs sur les aigilles. Les aiguilles jaunissent et finissent par tomber.	voir ici
Cochenilles de l'if	Les rameaux sont envahis par de petits insectes carapaconnés bruns et immobiles	voir ici
Chermes	Jeunes pousses de conifères déformées, retournées en crosses chez le pin. C'est la chenille d'un papillon qui creuse une galerie dans un bourgeon qui cause ces dégâts.	Pas de traitement éfficace. Brulez les parties atteintes.

D'autres parasites :

Le grand scolyte ou « le typographe »

Description du grand scolyte ou « le typographe » :

C’est un minuscule coléoptère que l’on rencontre plus fréquemment en montagne.

Le mâle adulte fore une chambre où il s’accouplera avec deux ou trois femelles. Fécondées, celles-ci creusent des galeries de ponte parallèles aux fibres du bois pour y déposer des œufs. Les larves continuent ce travail de destruction des tissus conducteurs de sève (xylème et phloème) en creusant elles aussi des galeries.

Après nymphose les jeunes adultes s’échappent de l’arbre et le cycle peut recommencer.

Les conifères atteints :

Surtout l’Épicéa, mais parfois aussi le pin sylvestre, le pin à crochets (Pinus uncinata)., l’abies, le mélèze. Il existe de nombreuses autres espèces de scolytes : Myelophilus piniperda ou scolyte du pin, Phloeosinus canadensis ou scolyte du thuya, Pityokteines curvidens ou scolyte curvidenté...

Symptômes de l’infestation d’un conifère par le grand scolyte :

Feuillage plus clair, puis prenant une teinte jaune, puis rouille.

Dessèchement, décollement et chute de parties de l’écorce du tronc avec apparition de galeries de ponte et galeries provoquées par les larves.

Au printemps et en été en période d’activité, on constate des amas de « sciures » au pied de l’arbre.

Les dégâts :

Mort de l’arbre après des infestations répétées par manque de sève.
Comme il se multiplie rapidement et qu’il peut y avoir plusieurs générations dans l’année, en période de sécheresse, les dégâts peuvent très importants.

Prévention et traitements bio contre des scolytes :

Planter les arbres dans un milieu idéal pour l’espèce d’arbre (sol et climat). •
Même si cela est souvent triste éliminez les sujets infestés et brûlez-les.
Posez au moment des vols des pièges à phéromones.
Veillez à conserver une population de mésanges dans votre jardin en installant des nichoirs.

Sirex géant :

Description :

Appelé aussi Guêpe du bois, c’est un hyménoptère jaune et noir de belle taille pouvant faisant 40 mm, mais parfaitement inoffensive. On le trouve fréquemment dans les forêts de conifères. La femelle dispose d’un long oviscapte qui lui permet d’installer les œufs dans l’aubier des arbres. La larve blanchâtre et molle dotée de fortes mandibules fait de 20 à 30 mm de long.