En pot, en jardinière, en suspension, les fleurs peuvent être atteintes par des maladies cryptogamiques ou attaquées par des parasites. Des produits bio et de bonnes pratiques vous permettent d’éviter leurs dégâts.
Bien que hors sol les plantes en jardinière ou en pot sont sujettes aux attaques de nombreux parasites.
Il ne s’agit pas de sortir immédiatement tout l’arsenal pour quelques pucerons. Certains sont plus à craindre comme le brun du géranium, les araignées rouges ou les thrips.
Les pots ou les jardinières posés au sol peuvent être aussi envahis par des fourmis ou des cloportes. Pour ces deux-là, soyez indulgent, car ils sont souvent plus utiles que nuisibles. Quelques gouttes d’huile essentielle sur un feutre sous les pots les détourneront.
Les jardinières ou les pots en situation sèche à l’abri des intempéries sous un avant-toit par exemple sont plus sensibles aux attaques d’aleurodes.
Il est indispensable de ne jamais réutiliser de terreau surtout si vos plantes par exemple ont eu à subir des attaques du brun du géranium. Ces anciens terreaux peuvent contenir des formes hivernantes des parasites qu’il est difficile de repérer et donc de détruire.
Lorsque l’on intervient dès l’apparition des premiers parasites, leur élimination est très facile.
L’utilisation du savon noir, des décoction ou purin, des huiles essentielles est suffisantes pour enrayer et limiter leur prolifération.
Prévention et traitements bio des maladies des fleurs dans les jardinières et les pots :
Contrairement aux insectes parasites qui vont et viennent, les maladies cryptogamiques ont besoin d’un milieu favorable pour infecter les plantes.
De bonnes pratiques limiteront leur impact :
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Conseil du mois
La plupart des herbes vivaces qui envahissent vos cultures se moquent du froid. Profitez d’une terre bien trempée pour les extraire avec toutes leurs racines à l’aide d’une gouge à asperge par exemple. C’est un travail qui peut paraitre fastidieux, mais c’est le seul qui vaille pour ne plus les voir coloniser vos planches de culture.
L'astuce ou le conseil d'Amatxi :
Apporter du compost aux arbustes et aux rosiers est une bonne chose, mais il ne sert à rien de l’apporter au ras des pieds. Épandez plutôt à l’aplomb de la ramure une bonne couche de 5 cm et enfouissez-la avec un léger et superficiel travail de la terre.
L'image de la semaine
Les chatons duveteux du saule marsault profitent d’une belle journée de février pour apparaitre. Bientôt ils se couvriront de pollen, une aubaine pour les premiers insectes téméraires.