Pour multiplier l’estragon selon l’espèce vous avez plusieurs solutions : le semis, le bouturage ou la division de touffe. Voici comment procéder.
Bien qu’il fleurisse régulièrement chaque année, l’Estragon français ne donne pas de graines fertiles. Aussi, la seule possibilité pour le multiplier est la division des touffes :
Sélectionnez des pousses jeunes, ou éclats, à la périphérie des vieux pieds, et replantez-les tous les 30 à 35 cm dans une terre légère et très bien drainée.
Si votre sol est lourd, préparez la terre pour améliorer le drainage en mélangeant à la terre des bris de vieilles tuiles et rajoutez du terreau. Arrosez ensuite, surtout l’été, par temps sec, et contentez-vous de désherber régulièrement autour des jeunes plants.
S’il est plus rustique que son cousin le Français, il est nettement moins parfumé.
Semez-le en plaque de minimottes en enterrant les graines dans un mélange spécial semis très drainant.
Arrosez modérément votre semis.
Quand les plants ont au minimum 5 feuilles, repiquez les minimottes en place en les plantant à 25 cm d’intervalle entre les plants.
Vous ferez votre première récolte d’estragon 8 semaines après la plantation.
Les boutures sont des pousses terminales munies d’un talon (morceau de tige sur laquelle est rattachée la bouture)
Vous aimez les plantes aromatiques, leur culture ou les multiplier, leur dédier un espace dans le jardin, ces pages peuvent vous intéresser.
Le conseil d'amatxi :
Profitez d'une belle journée d'automne pour mettre en œuvre cette méthode employée autrefois dans les vergers, le chaulage des arbres avec du blanc arboricole. Dans les jardins et les vergers biologiques, le lait de chaux permet d'éviter l'utilisation des traitements d'hiver chimiques et polluants. Ce badigeon détruit les larves d’insectes et bloque les spores des cryptogames à l'abri dans les crevasses de l’écorce des arbres et les replis à la naissance des branches charpentières.
Après les semis spontanés de fin d’été, certains jeunes pieds de bourrache semblent attendre sagement le passage de l’hiver avant de prendre leur élan. Plus impatients, quelques-uns hasardent une généreuse floraison automnale. Tant mieux pour le Bourdon des champs !