Lors de promenade il n’est pas rare de voir un ruisseau se prélasser dans une prairie. Cette scène champêtre, vous pouvez la reproduire dans votre jardin. Vous devez bien sûr adapter le type de ruisseau à la topographie du jardin.
Pour un jardin en pente il est possible de faire un ruisseau tumultueux, dans un jardin plat vous faites un ruisseau calme. Mais pour faire une telle réalisation, si votre terrain n’a pas de pente, vous devez la créer.
Nous allons parler ici d’un ruisseau de 10 m de long avec un terrain plat avec 0 de dénivelé, pour vous faciliter la transposition des cotes à votre réalisation.
1°- Faites un plan de votre ruisseau. Sachant qu’il faut décaisser son lit, il faut tenir compte des réseaux enfouis que vous pourriez rencontrer.
2°-Positionnez l’axe de votre ruisseau avec un tuyau d’arrosage, et tracez avec un peu de chaux, puis installez deux cordeaux parallèles de chaque côté du traçage.
3°- Commencez à décaisser en partant du point 0, c’est dire, la source du ruisseau. (Cette source peut avoir plusieurs formes, un petit bassin, une simple gargouille, une vieille pompe à main, vous n’avez que l’embarras du choix.) Lors du décaissage, veillez à ce que le niveau dans le sens de la largeur, soit parfait. Pas la peine de faire une forte pente, 0 cm7 à 1 cm 5 au mètre sont suffisants.
4°-Attention ! lorsque vous allez calculer la pente totale du ruisseau, assurez-vous qu’il y a bien de l’eau tout au long du parcours quand la pompe est éteinte. C’est indispensable pour avoir un rendu naturel de votre ruisseau à tout moment et pour que la bâche ou le béton selon ce que vous employez ne se détériore pas.
5°-Quelle vitesse aura le courant de votre ruisseau ? C’est vous qui la définissez avec des galets qui rétrécissent plus ou moins la largeur du ruisseau. (Voir photo et dessin).
Quelle que soit la formule que vous employez, bâche ou béton, la mise en œuvre des matériaux est la même que pour les bassins.
Ici c’est de la maçonnerie de pierres qui est employée.
Si dans la partie inférieure au contact de l’eau les pierres sont noyées sur une face dans le béton, la partie supérieure est montée comme un petit mur de pierres sèches. (Voir le schéma de la vue en coupe)
Ici, le ruisseau est alimenté par une fontaine murale.
L’accès à la petite terrasse en bois est réalisé avec une belle dalle de pierre calcaire qui enjambe le ruisseau.
Le fond du ruisseau est couvert de petites pierres plates.
Les autres principes de la construction sont les mêmes que le modèle précédent.
Vous aimeriez créer un bassin, une fontaine ou animer votre jardin d’eau, ces pages peuvent vous intéresser.
Question :
7-09-2016
trikeur56.
Je désire réguler le débit d’un ruisseau sur mon terrain afin de pouvoir arroser avec une pompe. Comment puis-je fabriquer une vanne solide, fiable et facile à utiliser ? Merci.
Réponse
Taxus.
Attention ! le pompage de l’eau même dans un petit ruisseau pour arroser le jardin est soumis à autorisation.
Renseignez-vous auprès de votre mairie.
Si cela est possible, la meilleure des solutions c’est de construire un petit batardeau fait avec plusieurs planches qui glissent dans des fers en U. Cela vous permet de retenir une certaine hauteur d’eau tout en la laissant s’écouler vers l’aval (obligatoire).
En hiver vous pouvez retirer toutes les planches.
Le conseil d'amatxi :
L’hiver dans l’univers confiné de la maison ou de l’appartement, la poussière s’accumule sur les feuilles de vos plantes vertes et obstrue les stomates (Orifices de la surface aérienne d’une plante destinés aux échanges gazeux).
Nettoyez les feuilles lisses ou cireuses avec une éponge juste humide. N’employez aucun produit ni les recettes plus ou moins farfelues (lait, bière, etc.) qui auront l’effet inverse de celui recherché.
L'image de la semaine
L’hiver est là, jardin et campagne blanchissent. Tout semble au repos au jardin pourtant discrètement dans le sol protégé par ce manteau neigeux, une cohorte de microorganismes s’active dans le sol pour le rendre plus fertile si le jardinier a su l’alimenter avec des apports de matières organiques.
« Neige de janvier vaut fumier »