Voici un plan de construction de châssis qui vous rendra bien des services pour faire des semis précoces ou protéger des plantes l’hiver au jardin.
Le châssis est un coffre sans fond, posé sur la terre ou une couche, et dont le couvercle mobile est formé d’un cadre vitré qui laisse pénétrer les rayons du soleil.
Une scie sauteuse.
Une perceuse — visseuse.
Une équerre de menuisier.
Un mètre à ruban.
Une scie à onglet.
Du contre-plaqué marine de 22 mm d’épaisseur ou des planches de coffrage. (1- 3- 2)
Des tasseaux de section : 60 mm x 60 mm (4 - 5) et de 40 mm x 40 mm (6).
Quatre poignées.(7)
Quatre charnières.(8)
Des tasseaux de 50 mm x 30mm de section. ( 1 )
Des quarts de rond 10 mm. (2)
2 poignées (une pour chaque cadre) (4)
Du vitrage.(3)
Les éléments du coffre sont solidement vissés sur des tasseaux d’angle. Commencez par visser un côté long sur un tasseau d’angle, puis rapporterez, sur le même tasseau, un petit côté. Uitilisez, pour la fixation, des vis inoxydables.
L’assemblage des éléments des cadres se fait par collage et cloutage après avoir débité les éléments, dégagé les entailles à mi-bois et cloué sur leur chant intérieur le quart-de-rond qui joue le rôle de feuillure pour le vitrage.
Une poignée est fixée sur la partie avant de chacun des cadres.
Il es possible comme sur ce modèle de châssis de fixer des poignées aux extrémités du coffre pour le déplacer facilement.
Vous aimeriez faire des économies en réalisant de petites constructions au jardin ? Ces pages peuvent vous intéresser.
Le conseil d'amatxi :
L’hiver dans l’univers confiné de la maison ou de l’appartement, la poussière s’accumule sur les feuilles de vos plantes vertes et obstrue les stomates (Orifices de la surface aérienne d’une plante destinés aux échanges gazeux).
Nettoyez les feuilles lisses ou cireuses avec une éponge juste humide. N’employez aucun produit ni les recettes plus ou moins farfelues (lait, bière, etc.) qui auront l’effet inverse de celui recherché.
L'image de la semaine
Voilà deux ans, les premières primevères officinales avaient pointé leurs petites corolles jaune d’or dès la mi février. Record battu ces jours-ci avec cette touffe de coucous particulièrement précoce, sur un talus il est vrai bien exposé. (Merci à Fernand jardinier du Marais poitevin.)