Le micocoulier est un arbre résistant qui peut affronter la pollution des villes. Cultiver en taillis il fournira des manches d’outils souples et exceptionnellement résistants. Suivez ces quelques conseils pour son semis, sa culture et la taille.
Ulmacée — Cannabacée
Il existe une quinzaine d’espèces de micocoulier qui peuvent être cultivées sous notre climat. Ils portent des feuilles simples, caduques. Peu apparentes, leurs fleurs sont solitaires ou réunies en petits groupes et sont sans grand intérêt ornemental. Les fruits sont des drupes ressemblant à de gros pois, attachées aux branches par de longs pédoncules. À maturité, ces fruits renferment un gros noyau.
C’est un arbre originaire d’Asie Mineure, introduit en culture au XVe siècle. C’est une espèce vigoureuse, mais la croissance du micocoulier est assez lente. Il peut atteindre 20 m de hauteur. Sa cime, large et touffue, surmonte un tronc droit avec une écorce, grise et lisse. Les feuilles caduques sont finement dentelées. Elles sont vertes au-dessus, grises et pubescentes au-dessous. Elles constituent un feuillage très dense qui fournit une belle ombre au jardin pour un coin de repos.
Le fruit, de forme ovoïde et de couleur noirâtre s’il est comestible, n’a pas une grande valeur gustative.
Ce micocoulier présente un feuillage panaché de jaune.
Il est plus élancé que la précédente (entre 25-et 40 m) et la ramure est plus tourmentée que l’espèce précédente. Ses fruits sont de couleur pourpre et orangée.
Il est originaire de l’est des États-Unis et supportera lui les hivers du nord de la France.
Les rameaux portent des feuilles larges, plus rugueuses que l’espèce type.
Plantation :
La plantation de baliveaux en racines nues peut être envisagée.
Pour la plantation de micocoulier avec un tronc déjà formé, ne dépassez pas la taille de 8/10 à 10/12.
Ils ne sont pas très exigeants quant à la nature du sol où vous les plantez.
Ils viennent aussi bien dans les terres pauvres que dans les bonnes terres franches de jardin. Ils supportent les terres sèches comme les terrains plus humides, mais ceux-ci doivent être parfaitement drainés.
Le micocoulier de Provence ne peut être cultivé que dans le sud et le sud-ouest de la France.
Entretien :
la première année de plantation, faites une large cuvette au pied pour retenir l’eau d’arrosage. Vous pouvez aussi pailler votre plantation après l’avoir abondamment arrosée.
Les années suivantes, résistant à la sécheresse il se passera d’arrosage.
Une fois installée et la reprise avérée, il ne demande aucun entretien particulier.
Il demande une taille de formation s’il est planté en baliveau. Supprimez les rameaux de la base pour former le tronc ou coupez-le à 40 cm du sol pour obtenir une touffe.
Il supporte toutes les tailles même les tailles sévères de recepage.
Formé en taillis par la taille le micocoulier fournira des perches solides et souples pour faire des manches ou des arceaux avec les plus fines.
C’est de ces taillis que sont prélevés les rameaux qui serviront à fabriquer le célèbre « fouet de perpignan ».
Semis :
il se fait par semis en pépinière. Semez en automne ou au début du printemps.
La germination est longue et aléatoire.
Vous aimez la présence de beaux arbres au jardin. Créer un bosquet ou planter un arbre dans un petit jardin. Au fil des saisons ces pages peuvent vous intéresser.
Les conseils d'amatxi :
Taillez les arbustes à fleurs: Éliminez les fleurs fanées et les branches mortes.
Protégez les plantes sensibles au froid: Ramassez les bulbes de dahlias et de glaïeuls, et mettez-les à l'abri du gel.
Après un nettoyage, installez des nichoirs: Offrez un abri aux oiseaux pour l'hiver.
Autres travaux :
Réparez les outils de jardinage: Profitez de cette période pour vérifier l'état de vos outils et les réparer si nécessaire.
Préparez votre matériel de jardinage: Rangez soigneusement votre matériel pour l'hiver.
En résumé, au début du mois de novembre, concentrez-vous sur la récolte, le nettoyage de votre potager, la protection de vos plantes et la préparation de votre jardin pour l'hiver.