Cette maladie est occasionnée par un champignon microscopique du genre marssonina. Suivez ces conseils de lutte biologique pour éviter que les feuilles de vos rosiers se couvrent de taches noires.
La maladie débute à la base de la plante. Les feuilles se couvrent de grosses taches rondes noires.
Le limbe jaunit et sèche. Les feuilles, enfin, tombent rapidement. Si rien n’est fait, le rosier à la longue peut perdre tout son feuillage.
La maladie apparaît à la faveur d’un printemps humide et se poursuit tout l’été.
Gravité :
Les rosiers atteints par la maladie, privés de leurs feuilles, s’affaiblissent et la floraison peut être compromise.
Comme toujours au jardin bio, il vaut mieux prévenir que guérir.
Ne pas arroser le feuillage.
À l’automne, ramassez les feuilles mortes des rosiers.
Faites vos massifs de rosiers dans une situation ensoleillée et aérée. Respectez les distances de plantation.
Lorsque la maladie débute, il est impératif de ramasser soigneusement les feuilles malades tombées au sol. Ne les mettez pas au compost, mais brulez-les.
Faites préventivement des traitements à base de bouillie bordelaise associée à du soufre.
Faites des apports d’engrais foliaires à base de lithotamne.
Attention aux excès d’azote qui rendent les plantes plus fragiles.
Vous pouvez aussi utiliser une décoction de prèle.
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Question :
01-07-2020
agapanthe
Cette année, certains de mes rosiers qui n’étaient jamais malades ont des taches noires et jaunes ( marsonnia) je les retire tous les matins, les jeunes feuilles repoussent pour éviter que cela recommence on m’a conseillé de les pulvériser avec un purin d’ortie-prêle-consoude ( j’ai trouvé ce purin tout prêt en granulés à préparer dans l’eau) qu’en pensez-vous ? Merci d’avance pour votre réponse.
Réponse
Narcisse
Cette maladie est résistante. Ne pulvérisez pas de purin d’ortie qui n’a jamais été un fongicide, mais un engrais foliaire qui apporte de l’azote et rend vos rosiers plus fragiles. Faites des traitements préventifs avec une décoction de prèle. Maintenant, faites un traitement avec de la bouillie bordelaise ; si elle est employée avec parcimonie dans un jardin n’a pas ou peu d’impact. (Accumulation dans le sol si elle est employée à forte dose et de façon répétitive.)
Le conseil d'amatxi :
Réchauffement climatique, biodiversité en péril, on ne parle plus que de cela. En parler c’est bien, réagir de façon constructive c’est mieux ! Pourquoi ne pas sacrifier une partie de votre pelouse, difficile à entretenir et qui « grille » l’été pour y faire une prairie fleurie ? C’est maintenant qu’il faut la semer, c’est simple, facile à réaliser et sans entretien toute la belle saison ! Syrphes, papillons, abeilles sauvages, bourdons, etc. vous remercieront en animant votre jardin.
Ophrys abeille. Les petits "baluchons" jaunes de pollen ne tiennent qu'à un fil. Prêts à être embarqués par une abeille mâle du genre Eucère. En cette saison, l’Orchidée sauvage présente en effet de superbes petites fleurs dont le labelle, par la texture, les couleurs et même l’odeur, suggère la présence d’une abeille femelle réceptive.