Une culture dérobée se fait entre deux cultures principales et permet de faire au cours de l’année une récolte supplémentaire sur une même surface.
Il ne faut pas confondre cette méthode avec la culture intercalaire.
Cette méthode de culture demande, évidemment, un sol naturellement riche. La culture dérobée, elle aussi, puisera dans les réserves du sol. Il faudra donc en tenir compte lors de la préparation du sol.
La culture dérobée ne doit pas être sensible aux mêmes parasites et maladies que la culture qui la précède ou la suit. Elle doit avoir au contraire un pouvoir améliorant.
Le cycle du semis à la récolte doit être court.
Le sol n'étant pas laissé nu la culture dérobée aura un impact positif sur la structure du sol.
Si l'on choisit en culture dérobée une légumineuse, les nodosités de leurs racines fixeront l’azote atmosphérique. À la récolte, la portion aérienne est récoltée, mais le sol bénéficie de l’azote accumulé dans les racines et le collet des plantes.
Dans les petits jardins urbains, cela permet un bon rendement du potager.
Une judicieuse association de différentes espèces de légumes permet de prévenir les attaques d'insectes parasites.
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Les conseils d'amatxi :
Plantez les blubes à fleurs d'été comme les dahlias, les glaïeuls, les lys.
Taillez les arbustes à floraison printannière pécoce comme les forsythias, les spirées, le ribes sanguin, ect.
Le Syrphe des corolles est de retour ! Sept-huit générations se succèderont jusqu’en automne. Avec pour chaque femelle, des centaines de larves qui feront place nette sur les rosiers, les fèves, les artichauts… Les pucerons n’ont qu’à bien se tenir !