Le pralinage est une aide précieuse pour la reprise des plantations d’arbres ou d’arbustes à racines nues, il consiste à tremper les racines dans du pralin biologique fait de bouse de vache et de terre.
Le pralinage évite le dessèchement des racines. Le pralinage favorise la pousse de nouvelles radicelles. Le pralinage enfin aide à cicatriser les racines coupées. Il assure une bonne reprise des végétaux plantés. Au jardin biologique, il n’a que des avantages, en développant rapidement de nouvelles racines l’arbre sera plus résistant à la sécheresse.
Le pralinage aide des bactéries et de champignons à se développer autour des racines qui vont les aider à se développer et à absorber l’eau et les éléments nutritifs.
Comment faire son pralin :
Vous pouvez préparer le pralin vous-même ou utiliser un pralin du commerce prêt à l’emploi
Ajouter à votre pralin un peu de mycorhizes (vous en trouverez en jardinerie), des champignons utiles pour améliorer l’absorption de l’eau et du phosphore, surtout dans un sol pauvre. (Source INRA)
Il ne doit être pas être trop épais pour enrober les racines les plus fines, mais assez pour que de la boue y reste accrochée.
Pour savoir si votre pralin est de bonne consistance, il doit adhérer à l’appareil qui vous sert à le mélanger.
Tout savoir sur les façons culturales au jardin bio, choisir les bons outils. Ces pages peuvent vous intéresser au jardin biologique.
Le conseil d'amatxi :
Profitez d'une belle journée d'automne pour mettre en œuvre cette méthode employée autrefois dans les vergers, le chaulage des arbres avec du blanc arboricole. Dans les jardins et les vergers biologiques, le lait de chaux permet d'éviter l'utilisation des traitements d'hiver chimiques et polluants. Ce badigeon détruit les larves d’insectes et bloque les spores des cryptogames à l'abri dans les crevasses de l’écorce des arbres et les replis à la naissance des branches charpentières.
Après les semis spontanés de fin d’été, certains jeunes pieds de bourrache semblent attendre sagement le passage de l’hiver avant de prendre leur élan. Plus impatients, quelques-uns hasardent une généreuse floraison automnale. Tant mieux pour le Bourdon des champs !