Le tuteurage est indispensable pour maintenir les arbres et favoriser la reprise. Les légumes et les fleurs ont aussi besoin de tuteurs pour résister au vent.
Pour des situations courantes, un tuteur suffit. Pour éviter de blesser les racines, il doit être fiché en terre avant la mise en place de l’arbre. Le tuteur est placé entre le vent dominant et l’arbre.
Pour les endroits très ventés, on met deux tuteurs reliés par une planche face au vent. L’arbre est maintenu par deux attaches croisées. On peut aller jusqu'à trois tuteurs avec le même système de planche.
Pour les conifères ou arbres en cépée, plantez un tuteur en biais à l’opposé des vents dominants et fixer l’arbre aux deux tiers de la hauteur du tronc.
Pour les framboisiers, fichez un tuteur dans le sol et clouez une planchette de sorte à former un T. Vous faites cette opération à chaque bout du rang.
Cette méthode peut être utilisée pour la culture des piments, poivrons, aubergines, etc.
Pour les variétés de légumes grimpants, le plus facile est la mise en place de rames faites de branches de noisetier par exemple.
Pour les concombres et les courgettes courantes, utilisez un système de tuteurs et de ficelles (voir dessin).
Tout savoir sur les façons culturales au jardin bio, choisir les bons outils. Ces pages peuvent vous intéresser au jardin biologique.
Les conseils d'amatxi :
Pas facile de désherber les plates-bandes d'iris. La solution : Arrachez et divisez les touffes d’iris, conservez les plus beaux éclats et replantez-les dans une terre bien drainée même pauvre et ensoleillée.
Récoltez les graines de fleurs annuelles qui vous ont plu et après séchage complet dans un endroit sec et ventilé à l'ombre, stockez-les en sachet papier kraft.
Attention aux premières gelées ! rentrez les plantes fragiles (agrumes, plantes vertes sortiés l'été, etc.)
Surveillez l'état sanitaire de vos plantes, car ces conditions climatiques sont propices à l'apparition de maladies comme le mildiou, l'oïdium, la rouille, etc. Faites des traitements avec une décoction de prêle et avec un duo bouillie bordelaise + soufre.
L’Azuré porte-queue est un bel opportuniste. Voyez-vous comment il met à profit l’incision pratiquée par un bourdon terrestre pour accéder plus facilement au nectar de la sauge de Graham ?