Caractérisée par des feuilles boursouflées qui se teintent de rose, la cloque du pêcher est une maladie qui peut si elle n’est pas traitée mettre à mal la future production de pêches. Suivez ces conseils pour une prévention efficace de la maladie et la combattre avec des traitements bio efficaces.
La maladie apparaît souvent chez les pêchers, mais aussi les amandiers à la faveur d’un hiver humide.
Les feuilles atteintes du pêcher se recroquevillent en se boursouflant, il est à noter que les feuilles adultes sont moins atteintes. Ces déformations prennent de l’ampleur et deviennent roses en virant au rouge.
La cloque du pêcher est une maladie cryptogamique due à un champignon le Taphrina deformans.
Au verger biologique, la première des luttes est la lutte préventive évitant ainsi l’emploi de produits chimiques.
Si votre pêcher a été atteint, ramassez régulièrement les feuilles tombées au sol et brulez-les. Ramassez bien tous les fruits, même ceux qui vous paraissent abimés et ne laissez jamais les fruits pourrir au sol.
Les pêchers n’ont normalement pas à être taillés, alors évitez toutes coupes qui seraient autant source d’entrée de maladie.
Si vous êtes obligé de faire des tailles, mettez des emplâtres sur les plus grosses coupes.
En hiver, supprimez les quelques fruits accrochés aux branches (fruits momifiés).
Au printemps, épandez à l’aplomb de la ramure un engrais complet bio ou du compost mûr que vous enfouissez par un léger griffage.
Lors de vos achats, en vue des plantations préférez des variétés de pêchers résistantes.
Le traitement le plus répandu est le traitement à la bouillie bordelaise dosée à 12 gr par litre.
Ces traitements doivent être faits à l’automne à la chute des feuilles.
Les traitements cupriques sont repris en janvier et en février juste avant le débourrement des bourgeons du pêcher.
Il est possible aussi de traiter la cloque du pêcher avec de la bouillie nantaise.
Il existe d’autres traitements bio de la cloque du pêcher à base de plantes.
Le traitement à base d’une décoction de prèle : répétez 4 ou 5 fois à une semaine d’intervalle juste avant le débourrement jusqu’en mai.
Ajoutez à la bouillie bordelaise un peu de savon noir cela sert de mouillant.
Traitement à base d’ail : Décortiquez 100 g de gousse d’ail et avec un presse ail écrasez les. Mettez à macérer ces gousses d’ail dans deux cuillerées à soupe d’huile d’olive, pendant une nuit. Versez cette macération dans un litre d’eau, mélangez. Passez ensuite l’ensemble au chinois fin tout en écrasant bien. Laissez reposer l’ensemble 5 ou 6 jours et traitez vos pêchers avec cette macération diluée à 5 %.
Mettez quelques morceaux de zinc superficiellement dans la terre à l’aplomb de la ramure.
Plantez quelques pieds d’ail sous le pêcher...
L’imagination des jardiniers n’a pas de limite et donne parfois des solutions plus ou moins farfelues. Testez donc toutes ces recettes avant de les généraliser, car les résultats ne sont pas souvent au rendez-vous !
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Question :
30-03-2017
Mido
Est-ce que le traitement curatif du pêcher à base d’ail peut être nocif quand le pêcher est en fleurs ?
Réponse
Taxus.
Non, cette pulvérisation de décoction d’ail n’aura aucun impact sur les fleurs (peut-être cela risque tout au plus de détourner quelques pollinisateurs — traitez le soir) contrairement à la bouillie bordelaise.
Les conseils d'amatxi :
Pas facile de désherber les plates-bandes d'iris. La solution : Arrachez et divisez les touffes d’iris, conservez les plus beaux éclats et replantez-les dans une terre bien drainée même pauvre et ensoleillée.
Récoltez les graines de fleurs annuelles qui vous ont plu et après séchage complet dans un endroit sec et ventilé à l'ombre, stockez-les en sachet papier kraft.
Attention aux premières gelées ! rentrez les plantes fragiles (agrumes, plantes vertes sortiés l'été, etc.)
Surveillez l'état sanitaire de vos plantes, car ces conditions climatiques sont propices à l'apparition de maladies comme le mildiou, l'oïdium, la rouille, etc. Faites des traitements avec une décoction de prêle et avec un duo bouillie bordelaise + soufre.
L’Azuré porte-queue est un bel opportuniste. Voyez-vous comment il met à profit l’incision pratiquée par un bourdon terrestre pour accéder plus facilement au nectar de la sauge de Graham ?