Malgré la répugnance qu’il nous inspire avec son allure de serpent, l’orvet est un véritable auxiliaire au jardin bio. On doit tout faire pour le protéger.
S’il ressemble à s’y méprendre dans l’instant à un serpent, l’orvet est en fait un lézard sans patte !
Il n’a ni la taille d’une couleuvre ni celle d’une vipère, une trentaine ou une quarantaine de centimètres au maximum, le mâle étant un peu moins long que la femelle.
La couleur varie selon le sexe, mais aussi l’âge de la couleur terre cuite au brun clair tacheté de foncé avec des reflets bleutés.
Si c’est un lézard sans patte, vous ne le verrez pas se prélasser sur une pierre au soleil, car même si c’est un animal à sang froid une température de 25° lui suffit pour être très actif.
Il préfère lui être à l’abri sous un tas de bois dans les hautes herbes ou les galeries laissées par les rats taupiers par exemple.
Comme le lézard, l’orvet pour échapper à un prédateur est capable de se séparer de sa queue qui se met alors à s’agiter en tous sens. Pendant que le prédateur s’aperçoit qu’il a été trompé par ce subterfuge, l’orvet s’enfuit.
Même si son apparition peut faire sursauter le jardinier, ce brave lézard sans patte était certainement en train de faire œuvre de prédation. En effet, les limaces, les chenilles, des larves diverses présentent dans le sol sont son quotidien.
De nombreux animaux peuplent ou s'invitent au jardin. Certains peuvent être utiles, d'autres causeront des dégâts s'ils sont en trop grand nombre. Ces pages peuvent vous interessez pour éviter leurs dégâts.
Le conseil d'amatxi :
Profitez de cette fin d'été pour rénover votre fraiseraie. Plantez-les en les espaçant de 30 cm sur le rang et 40 cm entre les rangs. Si votre terre est lourde plantez-les sur de petites buttes.
Malgré l'automne et sa cohorte d'intempéries, les hortensias gardent toute leur superbe.