Pour avoir une opulente floraison et être en bonne santé, les rosiers recevront une fumure avec des engrais bio en suivant quelques règles précises.
Les premières années dans une bonne terre de jardin le rosier n’a pas besoin d’engrais.
Il faudra en apporter au bout de quelques années quand il commencera à épuiser le sol.
(uniquement dans un sol pauvre)
Ne jamais apporter un engrais chimique, vous risqueriez de bruler les jeunes radicelles qui se forment.
Apportez plutôt des amendements humiques sous forme de compost mûr, de corne broyée mélangés à la terre.
Au démarrage des rosiers, apportez un engrais organique riche en potasse et en phosphore.
Ne jamais apporter un engrais riche en azote, vous feriez pousser le feuillage au détriment des fleurs. Vos rosiers seraient aussi plus sensibles aux maladies.
Sur des rosiers souffreteux, faites des pulvérisations de macération de bardane diluée à 5 %.
C’est lors du bêchage des massifs que vous pourrez apporter du compost mûr que vous enrichirez de phosphates naturels.
Si vous n’avez pas de compost, apportez de la corne broyée et un peu de guano riche en phosphore ou de la poudre d’os.
Si vous avez réservé un peu de cendre de bois, vous pouvez aussi en épandre avant le bêchage pour apporter un peu de potasse ou mieux encore des engrais issus de la vinasse de betterave.
Le fumier composté sera le meilleur apport sur de vieux rosiers. En résumé, dans une bonne terre de jardin pas d’engrais au début de la culture de vos rosiers, pas d’azote en excès.
Utiliser des engrais organiques il y a moins de risques de brûlures en cas de surdosage.
Ils doivent se rapprocher de cette formule NPK : 5-4-10 + (MgO 3).
Vous voulez améliorer la terre de votre jardin, l’amender, la nourrir, ces pages peuvent vous intéressez
Le conseil d'amatxi :
L’hiver dans l’univers confiné de la maison ou de l’appartement, la poussière s’accumule sur les feuilles de vos plantes vertes et obstrue les stomates (Orifices de la surface aérienne d’une plante destinés aux échanges gazeux).
Nettoyez les feuilles lisses ou cireuses avec une éponge juste humide. N’employez aucun produit ni les recettes plus ou moins farfelues (lait, bière, etc.) qui auront l’effet inverse de celui recherché.
L'image de la semaine
Voilà deux ans, les premières primevères officinales avaient pointé leurs petites corolles jaune d’or dès la mi février. Record battu ces jours-ci avec cette touffe de coucous particulièrement précoce, sur un talus il est vrai bien exposé. (Merci à Fernand jardinier du Marais poitevin.)