Les cotonéasters rampants :

Les cotonéasters rampants comme le « dammeri », le « microphylla », l’« horizontalis » forment un tapis végétal idéal pour garnir un talus. Voici quelques conseils pour leur culture.

Les meilleures espèces de cotonéasters rampants :

Cotoneaster dammeri :

C’est certainement le plus tapissant des cotonéasters. Il ne dépasse pas 20 à 30 cm de haut et il court sur 2 m en bonnes conditions. Les rameaux de cette variété marcottent très facilement lorsqu’ils touchent le sol. Cela en fait un excellent couvre-sol pour stabiliser un talus. 

Il fleurit en mai et juin et se couvre de baies d’un rouge vif dès la fin de l’été. Le feuillage est persistant. Il perd ses feuilles en cas d’hiver rigoureux.

• Cotoneaster dammeri ‘Eicholz’ :

Il fleurit en mai-juin et se couvre de fruits rouges en automne. Il résiste à une température de - 15°.

• Cotoneaster  dammeri ‘Major’ :

Plus haut que les autres variétés, il atteint 30 cm de hauteur et parait moins prostré.

• Cotoneaster  dammeri ‘Radicans’ : 

Là aussi c’est un véritable cotonéaster rampant qui atteint 2 m de large et est splendide lorsqu’il retombe d’un mur soutenant un talus.

Cotoneaster microphylla :

Il fait sur un talus une épaisse couverture végétale de 30 cm de hauteur. Chaque plant s’étalant sur 2 m de large.

Il fleurit en été et donne des baies d’un rouge très soutenu. 

Cotoneaster horizontalis :

Il s’étale moins que les espèces ou variétés précédentes (1,50 m) et est plus haut puisqu’il peut atteindre 80 cm, voir plus.

Les feuilles vertes, brillantes sont caduques. Il fleurit en mai. 

Les baies rouges apparaissent en aout et restent en place jusqu’en hiver.

La culture bio des cotonéasters rampants :

Ce sont des plantes vraiment pas exigeantes sur la qualité du sol.

Ils profitent même dans une terre pauvre et caillouteuse. Ce qui est souvent le cas des talus qu’ils couvrent.

Il y a un bémol dans ce tableau, les cotonéasters sont très sensibles au feu bactérien. Si vous possédez un petit jardin où se trouvent des plantes sensibles comme les poiriers. (Surtout la passe-crassagne)

Dès que l’un de ces plants donne des signes de la maladie, arrachez-le sans tarder et brulez-le.

Mais il a bien d’autres avantages, il résiste à la sécheresse et au gel courant en France.

Sa floraison est mellifère et ses fruits font un formidable garde-manger pour les oiseaux l’hiver.

Palisser un cotonéaster rampant contre un mur :

C’est encore un des avantages de ces cotonéaster. Ils peuvent être palissé contre un mur.