Comme dans le Béarn : cultivez les haricots tarbais en les faisant grimper sur un pied de maïs. Pour produire ces délicieux haricots, suivez nos conseils de culture.
Ce haricot produit des gousses renfermant 4à 6 grosses graines blanches, longues et plates. Ces délicieux haricots sont récoltés à deux stades de maturité : demi-sec ou sec.
Le non de la variété cultivée est le haricot alaric à rames tarbais.
trois méthodes
Comme pour tous les autres haricots, les graines ne doivent pas être trop enterrées.
Si vous avez un poulailler, vous choisissez des maïs-grains, pour un potager fleuri des maïs décoratifs.
Il redoute les sols argileux trop compacts, il préfère les bonnes terres de jardin fraîches, légères qui ont reçu des apports réguliers de compost.
Pour envisager la mise en culture, le sol doit être suffisamment réchauffé.
Il faut surveiller les attaques de pucerons noirs.
Des binages répétés sont faits tout au long de la culture
Récolte des haricots « maïs » :
Cueillir en demi-sec lorsque les gousses virent du vert au jaune ; c’est sous cette forme qu’ils sont les meilleurs.
Sous cette forme vous pouvez mettre vos haricot-maïs demi-secs en bocaux pour les déguster la mauvaise saison venue avec un confit de canard par exemple.
La récolte en sec se fait lorsque les gousses ont une couleur marron.
Si vous aimez le potager, au fil des saisons ces pages peuvent vous intéresser.
Le conseil d'amatxi :
Profitez d'une belle journée d'automne pour mettre en œuvre cette méthode employée autrefois dans les vergers, le chaulage des arbres avec du blanc arboricole. Dans les jardins et les vergers biologiques, le lait de chaux permet d'éviter l'utilisation des traitements d'hiver chimiques et polluants. Ce badigeon détruit les larves d’insectes et bloque les spores des cryptogames à l'abri dans les crevasses de l’écorce des arbres et les replis à la naissance des branches charpentières.
Après les semis spontanés de fin d’été, certains jeunes pieds de bourrache semblent attendre sagement le passage de l’hiver avant de prendre leur élan. Plus impatients, quelques-uns hasardent une généreuse floraison automnale. Tant mieux pour le Bourdon des champs !