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Comment transformer un jardin conventionnel en jardin biologique ?

 

Parce que c’est votre conviction ou parce que vous ne disposez plus des produits employés pour les jardins conventionnels, vous allez démarrer un jardin biologique. Des solutions existent pour profiter d’un jardin sain et luxuriant.

Avec le bio il faut perdre certaines habitudes que l’on avait en culture conventionnelle :

 

  • Apporter à la terre des engrais chimiques sans savoir vraiment si la plante en avait un réel besoin.

 

Une terre de jardin régulièrement amendée de compost, de déchets végétaux, de fumier, etc., n’a pas besoin d’apports d’engrais massifs et réguliers. Seuls quelques apports ponctuels et ciblés peuvent être nécessaires pour des cultures particulières.

 Le compostage bien conduit des déchets de cuisines, des restes de culture, les tontes de gazons, etc., fournit un excellent amendement.

 

  • Ne pas traiter une culture avec des insecticides dès l’apparition de quelques insectes parasites.

 

L’apparition par exemple de quelques pucerons ne doit plus déclencher chez vous un réflexe de défense avec traitements insecticides, mais plutôt vous inviter à l’observation pour voir si les prédateurs naturels de ceux-ci ne suffisent pas à réguler leur population. Au jardin bio on régule, mais on n’éradique pas !

Ici, sur une tête d’artichaut, cette femelle syrphe « porte-plume » a repéré la colonie de pucerons qui commence à s’installer. Elle y dépose ses œufs. Ses futures larves auront de quoi se nourrir et vous débarrasseront en même temps de ces indésirables.

 

  • Tenter la culture d’arbres, d’arbustes, de fleurs, de légumes inadaptés au sol du jardin.

 

En cultivant des plantes adaptées à votre sol et à votre climat, vous éviterez d’avoir à faire de lourds amendements et de voir malgré tout se développer des plantes carencées plus sensibles aux parasitismes et aux maladies.

Un exemple : Des fleurs chétives, des feuilles présentant tous les symptômes d’une chlorose, cet hortensia malgré des amendements conséquents n’aura jamais une belle végétation. Sa culture dans une terre inappropriée est vouée à l’échec.

 

  • Croire que vous êtes le seul à fournir une aide pour que vos plantations prospèrent.

 

Un jardinier n’est jamais seul au jardin, il vit au sein d’une biodiversité qu’il doit absolument préserver, car c’est elle, si elle est équilibrée, l’aidera pour ces cultures. Pollinisateurs, insectes auxiliaires, hérissons, champignons mycorhiziens, certaines herbes sauvages, etc. seront d’une grande utilité au jardinier pratiquant la culture biologique du jardin.

Combien de jardiniers prêtent attention à cette petite mouche (Rhagio tringarius) ? Pourtant, le Leptis pointillé est un prédateur des « mineuses » du poireau et de la carotte, comme celles de l’oseille ou de l’oignon.

 

  • Sortir l’arrosoir aux premiers chauds rayons de soleil :

 

Depuis plusieurs années les périodes de sécheresse se font plus fréquentes et plus longues en période estivale et maintenant parfois même dès le printemps. Il faut donc que le jardinier prenne conscience que l’eau est une ressource qui peut devenir rare et qu’il faut partager.

Avant toutes autres solutions ou méthodes de culture, la première des choses à faire c’est d’installer des systèmes pour récupérer l’eau de pluie qui s’écoule des toitures. Il existe de nombreux modèles peu chers et faciles à installer sur les descentes de gouttières.

 

Le jardinier bio dispose de nombreuses autres méthodes pour limiter les arrosages :

- Le travail du sol en surface.

- Le paillage.

- Le couvert végétal.

- Le choix de plante et de variétés résistantes à la sécheresse.

- La sélection massale pour obtenir des plants de plus en plus résistants à la sécheresse.

 

 

 

 

Les conseils d'amatxi :

 

 

Dans de nombreuses régions, l'été, l’eau se fait rare. Halte au gaspillage ! Les arrosages localisés et ciblés à l'arrosoir, l'emploi de bouteilles plastiques percées, ou d'oyas, installés au pied des plants sont à privilégier. Pour les grands jardins, installez des tuyaux goutte à goutte ou des tuyaux microporeux reliés à un récupérateur d’eau de pluie.

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Exemples d'aménagements paysagers

Exemples d'aménagements pour les massifs

 



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