En formant de petites touffes compactes jaunes, le mélampodium entrera dans la composition des massifs de rocailles . Suivez ces conseils de plantation et de culture bio.
C’est une plante annuelle gélive qui fait de 20 cm à 50 cm de hauteur et 25 cm à 40 cm de largeur.
Fleurs en forme de petites marguerites jaunes de juin à octobre.
Il est aussi appelé Melampodium paludosum.
Il existe quelques variétés. Exemple :
Mélampodium«Ballade»compact à fleurs jaunes ,
Mélampodium«Snowland» fleurs blanches.
Attention, les limaces adorent le mélampodium.
Le semis se fait en avril-mai, selon les régions, en pleine terre quand celle-ci s’est réchauffée.
Semez clair sur une terre finement ratissée et propre. Recouvrez et plombez votre semis, arrosez.
Éclaircir le semis pour ne laisser une plante que tous les 20 à 30 cm selon les variétés.
Il peut être semé en terrine et repiqué en godet ou en plaquette de mini-mottes en mars à 20° sous abri. Préférez cette solution.
Le mélampodium est pincé pour le faire ramifier.
Attention pour qu’il s’exprime pleinement, il lui faut une terre bien drainée, riche et fraiche.
Coupez les fleurs fanées au fur et à mesure.
À la préparation du terrain, faites un apport de compost ou d’engrais organique bio
Prévoyez-lui une situation ensoleillée.
La culture en pot du mélampodium est possible : trois ou quatre plantes dans des pots de 30 cm de diamètre minimum et profond avec un terreau enrichi de compost mûrs. En mélange avec des fleurs d’été plus hautes, vous ferez de magnifiques potées.
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Le conseil d'amatxi :
Profitez d'une belle journée d'automne pour mettre en œuvre cette méthode employée autrefois dans les vergers, le chaulage des arbres avec du blanc arboricole. Dans les jardins et les vergers biologiques, le lait de chaux permet d'éviter l'utilisation des traitements d'hiver chimiques et polluants. Ce badigeon détruit les larves d’insectes et bloque les spores des cryptogames à l'abri dans les crevasses de l’écorce des arbres et les replis à la naissance des branches charpentières.
Après les semis spontanés de fin d’été, certains jeunes pieds de bourrache semblent attendre sagement le passage de l’hiver avant de prendre leur élan. Plus impatients, quelques-uns hasardent une généreuse floraison automnale. Tant mieux pour le Bourdon des champs !