Cette phase de lune est la lunaison après Pâques, a toujours été crainte par les jardiniers. Qu’a-t-elle de spécial la lune à cette époque de l’année ? Rien ! La lune rousse n’est en fait qu’une question de météo.
C’est une période de phase lunaire qui débute après Pâques pour se terminer bien souvent au début du mois de mai.
« Et la lune dans tout ça, elle fait quoi ? » La lune n’a pas d’impact, cela correspond en fait à une période de l’année ou les températures en journée peuvent atteindre partout en France des températures exceptionnellement douces. Avec ces conditions climatiques, les plantes se développent rapidement émettant des bourgeons et des feuilles tendres, très fragiles.
À cette époque de l’année, la météo est capricieuse, après une belle journée ensoleillée, les températures nocturnes peuvent être négatives. Les jeunes plantes sont alors grillé par le gel, comme roussies.
Toujours, gardez les protections hivernales à portée de main pour les réinstaller en cas de besoin.
La vigilance est de mise. Durant cette période, consultez régulièrement les bulletins météo. Si les températures annoncées sont positives avec 2 ou 3°, faites attention, car le jardin souvent comporte des microclimats (courant d’air) qui peuvent favoriser des températures négatives.
Plantez sur des côtières vos premiers légumes.
Il ne sert à rien de planter trop tôt en plein air. Même si elles ne gèlent pas, les plantes végètent. Ces plantes qui auront souffert du froid verront leur développement compromis.
de la mi-avril au 15 mai.
En résumé, la période de la lune rousse (sauf les vergers et les cultures en place) à peu d’impact au jardin. Seule l’impatience des jardiniers est à mettre en cause !
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Le conseil d'amatxi :
L’hiver dans l’univers confiné de la maison ou de l’appartement, la poussière s’accumule sur les feuilles de vos plantes vertes et obstrue les stomates (Orifices de la surface aérienne d’une plante destinés aux échanges gazeux).
Nettoyez les feuilles lisses ou cireuses avec une éponge juste humide. N’employez aucun produit ni les recettes plus ou moins farfelues (lait, bière, etc.) qui auront l’effet inverse de celui recherché.
L'image de la semaine
Voilà deux ans, les premières primevères officinales avaient pointé leurs petites corolles jaune d’or dès la mi février. Record battu ces jours-ci avec cette touffe de coucous particulièrement précoce, sur un talus il est vrai bien exposé. (Merci à Fernand jardinier du Marais poitevin.)