Les très belles fleurs au-dessus d’un feuillage finement découpé de l’Incarvillea delavayi éclaireront un coin du jardin semi-ombragé. Suivez ces quelques conseils pour son semis sa culture bio et son entretien.
Plante vivace (Bignoniacées) avec des grosses racines pivotantes, charnues.
Le feuillage superbe forme une touffe de 60 cm. Les feuilles pennées, d’un vert franc, atteignent 30 à 40 cm de longueur.
En juin apparaissent des hampes florales de 80 cm à 1 m, portant chacune 4 à 10 fleurs carmin, maculées de brun et jaune à la base, longuement tubulées, en forme de trompette.
Les fleurs ressemblant à celles du Bignonia. Les coloris vont du rose soutenu au rose pâle en passant par le blanc.
L’odeur de racines ferait fuir les taupes et les campagnols.
Incarvillea " Alba " superbe floraison blanche pour éclairer une lisière de sous-bois.
Incarvillea " Bee's Pink " joli rose clair veiné de mauve.
Sur les catalogues anglais, vous trouverez l’incarvillée sous le nom de " gloxinia hardy "
Semez en avril sous châssis froid directement en godet pour éviter les repiquages délicats.
Éclaircissez et ne laissez qu’une plante par godet et mettez en place en fin septembre quand la terre est encore chaude, à 35 cm d’écartement. Les plants ne fleuriront que 2 ans après le semis.
Division de touffe d’une incarvillea :
La division de touffes se pratique en avril, mais elle demande beaucoup de précautions pour ne pas abimer les racines.
La plante demande sols légers et riches, à exposition mi-ombragée.
La rusticité de l’Incarvillée est bonne sous le climat de l’Ile de France par exemple, mais il est prudent de couvrir la souche d’un coussin épais de feuilles sèches en cas de grand froid.
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Le conseil d'amatxi :
S’il ne gèle pas et si le sol n'est pas détrempé par les pluies automnales, apportez du compost et travaillez grossièrement les planches du potager, les massifs libérés des fleurs annuelles d'été à la grelinette. Les gelées hivernales se chargeront de briser les mottes. C'est la bonne période, car dit le dicton : « Entre Noël et la Chandeleur, il n'y a plus de laboureur. »
Quand le Vulcain partage le jus sucré d’une pomme blette avec les frelons asiatiques. Même pas peur !