Les ichneumons une aide précieuse au jardinier bio :

Insectes hyménoptères de la famille des Ichneumonidae, guêpes parasitoïdes, elles jouent un rôle déterminant sur la régulation des insectes ravageurs qui pourraient infester les cultures de votre jardin.

Il est bien sûr ici impossible de décrire toutes les espèces ichneumons tant elles sont nombreuses (plusieurs milliers !)

Le « jardinier du marais poitevin » fin observateur en a immortalisé et décrit quelques-uns au fil de sa chronique.

Comment les ichneumons parasitent les insectes ou leur larve :

Ce sont tous des spécialistes qui privilégient pour chaque espèce une cible, chenille, mouche, araignée, etc.

Le principe est simple et effrayant, l’ichneumon femelle grâce à un organe effilé et souvent aussi long qu’elle-même, l’ovipositeur, perce un insecte ou une larve (hôte) pour y déposer un œuf.

Et c’est à partir de là que la nature peut devenir effrayante, après quelques jours, des larves sortent des œufs et dévorent leur hôte de l’intérieur.

La longueur de leur ovipositeur leur permet d’atteindre une larve d’insecte parasite lorsqu’elles sont déjà abritées dans une galerie creusée dans un rameau ou un tronc d’arbre.

Quelques ichneumons découverts au jardin :

Le Therion circomflexum

Il est reconnaissable à son long pétiole cylindrique rougeâtre, pour un abdomen noir en forme de massue effilée et terminé ici chez la femmelle par un court oviscpte.

Le Colpotrochia cincta

Un ichneumon jaune et noir aux fémurs enflés, ici sur feuille de ronce.

Enicospilus ramidulus

Caractérisé par une dominante orangée avec une touche de noir sur les derniers segments du très long abdomen.

Le Chasmias lugens

Il est entièrement noir, simplement marqué de blanc sur le scutellum et au milieu des antennes. En patrouille ici dans le feuillage de la Renouée poivre-blanc.