Les amateurs de plantes au parfum soutenu seront conquis par la belle floraison ivoire de la « tubéreuse parfumées ». La culture en pot enterré est la solution idéale pour l’adapter au climat.
Plante de la famille des agavacées originaire du Mexique, la « tubéreuse » parfumée ou Polianthes tuberosa est une plante au divin parfum. Elle est cultivée dans le midi de la France pour fournir les parfumeurs.
Malheureusement, la belle est sensible au gel. La culture en pot s’impose donc dans la plupart des régions de France métropolitaine hors zone méditerranéenne.
Son Nom vient de son système racinaire qui est dit « tubéreux ».
Si sa culture en pleine terre est très difficile, sa culture en pot est assez simple même si parfois la floraison est capricieuse.
Choisissez un petit conteneur pour trois bulbes avec de nombreux trous au fond pour laisser passer les racines.
En effet, le pot est enterré dans un massif de mai à fin septembre.
Il faut un substrat très drainant composé de 3/4 de bon terreau « type géranium » et 1/4 de sable. Vous rajouterez à cet ensemble quelques bris de vieilles tuiles.
Installez trois bulbes par pot de 25/30 cm.
La terre dans laquelle sera enterré le pot devra elle aussi être bien drainée et amendée d’un bon compost très mûr presque minéralisé. (Pas de fumure fraiche.)
Hormis sa superbe floraison, généreusement parfumée (un parfum entêtant pour certains) la plante à peu d’intérêt. Insérez donc votre pot au milieu d’autres plantes ornementales.
Les amateurs de parfums capiteux placeront la potée près d’une terrasse par exemple pour profiter des effluves qu’elle diffuse en soirée après une chaude journée d’été.
Pour fleurir l’exposition doit être chaude, ensoleillée et à l’abri des courants d’air, car les hampes sont fragiles.
La « tubereuse parfume the pearl » pourra prendre place dans le jardin de fleuriste, car ses fleurs ont une bonne tenue en vase.
Dès la mauvaise saison venue, le pot est arraché et les racines qui dépassent du pot coupées.
Le pot est ensuite placé à l’abri du gel dans un endroit sec comme une serre froide ou un sous-sol de maison.
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Les conseils d'amatxi :
Travaillez la terre de vos massifs de rosiers en surface, apportez-leur une généreuse couche du compost mûr de 6 à 10 cm d’épaisseur sur toute la surface du massif. Pour les dynamiser, apportez en arrosage après une pluie un extrait fermenté de feuilles de souci (calendula) dilué à 10 %.
Madame Anthophore plumeuse à l’approche des clochettes laiteuses de la Consoude officinale.