Le bouturage des buddleias est la seule manière d’obtenir à moindre coup de nombreuses plantes qui auront les mêmes caractéristiques que la variété que vous aurez choisi. Suivez ces quelques conseils pour savoir quand et comment bouturer le buddleia.
Toujours choisir des rameaux sains.
Il y a trois méthodes pour bouturer les buddleias:
1ère méthode
Elle se pratique en fin aout.
Détachez un morceau de rameau de buddleia en arrachant à sa base un morceau du rameau plus ancien qui le porte. Coupez la tête à 10/15 cm de la base. Diminuez le feuillage des 2/3. Voir image
. Installer vos boutures dans un mélange de sable et de terreau, en les enfonçant de 5 cm.
Le feuillage tombe cela n’a pas d’importance.
Les boutures de buddleias seront bonnes à repiquer l’année suivante.
La deuxième méthode:
Elle se pratique en novembre.
C’est la plus facile. Il suffit de couper des rameaux du buddleia en fin de végétation. Il reste toujours des feuilles en hiver sur le buddleia, supprimez-les.
Les portions de tiges feront 25 cm.
La base de la bouture sera taillée en biseau sous un œil.
Mettez vos boutures dans un mélange à parts égales de terreau et de sable de rivière.
Placez-les au nord le long d’un mur par exemple.
Vous repiquerez vos boutures de buddleias au printemps.
La troisième méthode:
La bouture verte à l’étouffée des buddleia
.Elles se feront en juillet
Vous aimeriez faire des économies en multipliant vos plantes. Ces pages peuvent vous intéresser.
Le conseil d'amatxi :
Profitez d'une belle journée d'automne pour mettre en œuvre cette méthode employée autrefois dans les vergers, le chaulage des arbres avec du blanc arboricole. Dans les jardins et les vergers biologiques, le lait de chaux permet d'éviter l'utilisation des traitements d'hiver chimiques et polluants. Ce badigeon détruit les larves d’insectes et bloque les spores des cryptogames à l'abri dans les crevasses de l’écorce des arbres et les replis à la naissance des branches charpentières.
Après les semis spontanés de fin d’été, certains jeunes pieds de bourrache semblent attendre sagement le passage de l’hiver avant de prendre leur élan. Plus impatients, quelques-uns hasardent une généreuse floraison automnale. Tant mieux pour le Bourdon des champs !