L’arrosage des tomates :

Il est faux de croire que la réussite que la culture des tomates au jardin se résume à leur offrir de la chaleur et des arrosages réguliers. 

L’excès d’arrosage ou des arrosages intempestifs et irréguliers favorisent l’apparition de maladies comme celle du « cul noir », la verticilliose, le mildiou terrestre (Phytophtora), le « pied noir » contre lesquelles on ne peut rien faire, si ce n’est jeter les fruits pour le cul noir ou pour les autres arracher les plants. 

Les jardiniers usent d’inventivité : installation de goutte-à-goutte, de bouteilles renversées, de tuyaux poreux, d’oyats. Si toutes ces méthodes maintiennent l’humidité dans le sol au plus près des pieds de tomates, cela à un effet sur le système racinaire qui se développe en surface et ne va donc pas chercher l’eau en profondeur. Or, l’été, c’est indispensable, de nombreuses régions au cœur de l’été subissent des restrictions d’eau.

Ces arrosages continus quand ils sont possibles ont un autre inconvénient, si les fruits sont de belle taille, ils sont insipides. 

La meilleure méthode pour l’arrosage des tomates cultivées en pleine terre :

• Arrosez abondamment à la plantation.
• En mai et jusqu’au début du mois de juin, on arrose modérément et régulièrement s’il ne pleut pas le temps que les pieds de tomate s’installent et développent leur système racinaire.
• Dès la fin juin, les arrosages sont de plus en plus espacés pour encourager les racines à s’enfoncer plus profondément dans le sol.
• Dès le début juillet, il faut réduire au minimum les apports d’eau et pailler généreusement la plantation.
• Fin juillet et début août, on stoppe totalement les arrosages. Vous obtiendrez alors des fruits très goûteux.