Appelé aussi par les jardiniers « radis de 5 semaines », ce radis rose d'une belle taille, vous le trouverez sous le nom de « radis de Pâques ». Voici quelques conseils pour le cultiver et quelques idées pour le déguster.
Tous les jardiniers connaissent et cultivent les radis « de 18 jours », mais peu pratiquent la culture du radis « Rose de Pâques » ou « radis de 5 semaines ». Pourtant, il a bien des qualités ce gros radis, mais il n’a rien à voir avec un radis qui aurait trop attendu en terre avec une racine finalement creuse. Au contraire sa racine de 15 à 20 cm, rose plus ou moins soutenu, révèle une chair blanche ferme, délicieusement croquante et douce.
À l’aide de la bêche ou de la grelinette, défoncez la terre. Avec une griffe, nivelez et cassez les mottes grossièrement. Laissez ressuyer la terre si celle-ci est trop humide. Avec un râteau, émiettez finement la terre sur quelques centimètres de profondeur.
Tracez des sillons espacés de 15 cm, dotés d’une profondeur de 2 cm après avoir tendu un cordeau. Dans les sillons, semez régulièrement 40 graines environ par mètre linéaire.
Refermez les sillons et plombez le semis avec le dos du râteau. Arrosez avec un arrosoir muni d’une pomme fine.
Quelques règles générales pour bien réussir sa culture :
Comme les petits radis de 18 jours, il se consomme à la croque-au-sel.
Il entre, coupé en rondelle ou râpé dans la composition de délicieuses salades printanières.
Ses fanes fraiches permettent de faire de bons veloutés
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Le conseil d'amatxi :
Profitez d'une belle journée d'automne pour mettre en œuvre cette méthode employée autrefois dans les vergers, le chaulage des arbres avec du blanc arboricole. Dans les jardins et les vergers biologiques, le lait de chaux permet d'éviter l'utilisation des traitements d'hiver chimiques et polluants. Ce badigeon détruit les larves d’insectes et bloque les spores des cryptogames à l'abri dans les crevasses de l’écorce des arbres et les replis à la naissance des branches charpentières.
Après les semis spontanés de fin d’été, certains jeunes pieds de bourrache semblent attendre sagement le passage de l’hiver avant de prendre leur élan. Plus impatients, quelques-uns hasardent une généreuse floraison automnale. Tant mieux pour le Bourdon des champs !