Il existe environ 80 espèces de Puya, plantes grasses de la famille des Broméliacées, ressemblant à des agaves, originaires des Andes pour la plupart.
Les feuilles sont généralement étroites dépassant 1 m de long. Ces feuilles, disposées en rosettes, forment une touffe chez les variétés dépourvues de tiges, et surmontent un tronc pour les espèces ligneuses. Elles sont coriaces et à bord épineux. Les fleurs, bleues, jaunes ou blanches, groupées à l'extrémité d'une hampe florale, apparaissent rarement en culture. Certaines espèces peuvent atteindre plus de 2 m, cultivées dans les conditions de leur pays d'origine. Puya chilensis, qui croît sur les pentes des Andes chiliennes.
La culture des puyas est à réserver aux collectionneurs de plantes grasses en serre froide qui pourront les sortir en plein air à la belle saison.
Certaines variétés résisteront sous le climat de la Côte d'Azur.
Les puyas se plaisent dans un mélange terreux bien drainé, formé d'un mélange de terre de jardin (non calcaire) et de terre de bruyère.
Comme de nombreuses plantes grasses, ils sont adaptés à la sécheresse, se contentent d'arrosages très modérés.
Elle s'effectue par semis ou séparation des rejets :
Les puyas, au port très décoratif, complètent les collections de plantes grasses exotiques en serre froide.
Ils peuvent rejoindre les jardins de cactées et plantes grasses en extérieur en été ou sur la cote d'azur.
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Les conseils d'amatxi :
Dans de nombreuses régions, l'été, l’eau se fait rare. Halte au gaspillage ! Les arrosages localisés et ciblés à l'arrosoir, l'emploi de bouteilles plastiques percées, ou d'oyas, installés au pied des plants sont à privilégier. Pour les grands jardins, installez des tuyaux goutte à goutte ou des tuyaux microporeux reliés à un récupérateur d’eau de pluie.