Mimosa en pot : un printemps fleuri et parfumé sur le balcon

Même si vous ne possédez pas de jardin il est possible de cultiver les mimosas en pot, sur un balcon ou une terrasse pour profiter de son abondante floraison parfumée. Suivez nos conseils pour choisir la variété, leur culture bio, l’entretien et la taille. 

Il y a de nombreuses espèces et variétés espèces : 

• Le mimosa dealbata avec de nombreuses variétés comme :

Acacia dealbata « Gaulois » : très florifère à grosses grappes de fleurs, n’aime pas le calcaire. 

Acacia dealbata « Mirandole » : très compact, idéal pour la culture en pot. 

Acacia dealbata « pendula » : variété à port retombant, magnifique en grand bac 

• Le mimosa des quatre saisons :

Acacia retinodes « Lisette » : à grosses fleurs 

Acacia retinodes « Jean-Pierre » : longues grappes de fleurs. 

Il existe aussi des espèces de mimosas presque blancs. 

Acacia terminalis à fleurs blanc crème 

Acacia mearnsii « estivalis » très abondante floraison blanc crème, il fait de très belles potées.

Dans quelle terre faut-il planter les mimosas en pot ? 

Il ne supporte pas les terres trop calcaires.

Une demi-part d’excellente terre franche non calcaire, le reste composé d’un tiers de bon terreau universel, un tiers de terreau de feuilles un tiers de compost mur. Rajoutez à cet ensemble un peu de sable de rivière grossier pour un parfait drainage.

Vous placez au fond du pot une couche de gravillons recouverte d’un morceau de bidim, avant de mettre le substrat.

Quel pot choisir pour le mimosa ? 

Une caisse en bois de type caisse d’orangerie est parfaite.

Choisissez autrement un pot en terre cuite avec une profondeur minimum de 40 cm et un minimum de 50 cm de diamètre.

Ne jamais les planter dans un pot vernissé ni un pot ventru, car vous auriez des difficultés pour le dépoter lors du rempotage. Placez votre pot sur un socle avec de petites roulettes pour pouvoir le déplacer facilement.

Quand rempoter les mimosas ? 

Même dans un grand pot, au bout de quelques années le mimosa aura épuisé toutes les richesses du substrat et les apports d’engrais ne seront plus suffisants.

Le rempotage se fait au bout de trois ans maximum. Préalablement, maintenez la motte humide et surtout ne l’endommagez pas 

La meilleure époque pour les rempoter c’est après la floraison et une taille plus sévère. Prenez un pot qui soit simplement plus grand de quelques centimètres.

À quelle exposition placer le pot de mimosa : 

Donnez-lui une exposition ensoleillée et chaude. Il doit être protégé des vents dominants et des vents d’est et de nord l’hiver.

Au fil des années, à l’automne faites un bon surfaçage avec du compost mûr.

Taille du mimosa en pot : 

La taille est obligatoire pour le maintenir dans des proportions raisonnables par rapport à la taille du pot.

La taille se fait après la floraison en diminuant de moitié les tiges qui ont porté les fleurs. Plus vous le taillez, plus il est touffu.

L’arrosage : 

C’est un point très important, car en pot il ne supporte pas la sécheresse ! Même s’il pleut, arrosez, car la pluie en été à cause des feuilles souvent n’atteint pratiquement pas la terre. N’hésitez pas à faire un généreux paillage.

Un mimosa qui aura subi un stress hydrique très important (feuilles grillées) ne s’en remettra pas. En hiver n’arrosez pas votre mimosa sauf en cas de sécheresse prolongée, vous augmenteriez les effets du gel.

Les maladies et insectes nuisibles aux mimosas : 

Le principal nuisible est la cochenille, pour lutter, utilisez des insecticides bio à base de savon noir.

Après les cochenilles ou les attaques de pucerons apparaît la fumagine ? Il faut en traiter les causes.

Il existe aussi une maladie fatale au mimosa, le pied noir, du à un champignon microscopique, il n’y a aucun traitement curatif.

Protection du mimosa en pot l’hiver : 

Si en pleine terre le mimosa résiste facilement à des froids de -10°, protégez le pot dès qu’elles descendent en dessous de -7°.

En hiver, ne l’exposez pas aux vents froids.

En cas de gel prononcé, emmaillotez le pot avec de la paille recouverte d’un voile d’hivernage. 

Attention ! Si les parties aériennes ont gelées tout n’est pas perdu ! 

Attendre le printemps, et tailler les parties nécrosées. Il repart bien souvent de la base.