Même dans les petits jardins, on aime profiter de la présence d’un arbre, planter un arbre en bac vous permet de profiter de son feuillage ou de ses fleurs.
Le choix des espèces est assez vaste, mais vous devez tenir compte que dans le bac leur croissance est limitée.
Les arbres cultivés en bac ont une durée de vie plus courte que ceux élevés en pleine terre. Au bout de quelques années, les racines remplissent complètement le bac.
Vous trouverez de nombreux conifères à port colonnaire, quelques arbres tiges ou demi-tige comme le photinia, des fruitiers en quenouille pour les petits jardins, les buis, les agrumes……
Tout dépend bien sûr de l’espèce. Certaines aiment les terres acides d’autres non. Le mieux est de tendre vers un pH neutre.
Faites un mélange terreux fait de bonne terre de jardin à laquelle vous rajoutez du terreau et un bon compost décomposé.
Le drainage est essentiel : installez avant la mise en place du terreau une couche de cailloux et de gravillons couverte d’un morceau de feutre de jardin. Le bac doit être surélevé par rapport au sol pour permettre à l’eau de drainage de s’évacuer.
Tous les ans, pratiquez un surfaçage.
Enlevez la couche superficielle de la terre sans blesser les racines et rapportez le même mélange terreux qu’à la plantation, mais auquel vous aurez rajouté des éléments nutritifs.
Attention, en hiver les arbres en bac sont plus fragiles. Déplacez-les donc vers un endroit abrité en cas de gel.
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Le conseil d'amatxi :
Profitez d'une belle journée d'automne pour mettre en œuvre cette méthode employée autrefois dans les vergers, le chaulage des arbres avec du blanc arboricole. Dans les jardins et les vergers biologiques, le lait de chaux permet d'éviter l'utilisation des traitements d'hiver chimiques et polluants. Ce badigeon détruit les larves d’insectes et bloque les spores des cryptogames à l'abri dans les crevasses de l’écorce des arbres et les replis à la naissance des branches charpentières.
Après les semis spontanés de fin d’été, certains jeunes pieds de bourrache semblent attendre sagement le passage de l’hiver avant de prendre leur élan. Plus impatients, quelques-uns hasardent une généreuse floraison automnale. Tant mieux pour le Bourdon des champs !