C’est du mélange terreux (assemblage de plusieurs terreaux) qu’une plante tire les minéraux et l’eau indispensables à sa croissance. Voici quelques mélanges de terreaux pour vos plantes vertes.
La terre végétale prélevée dans un jardin, si elle peut rentrer dans la culture de nombreuses plantes en pot, ne convient pas à la culture des plantes vertes souvent fragiles.
Elle abrite parasites, virus et graines indésirables.
Dans les jardineries, on trouve des mélanges à base de tourbe ou de terreau, enrichis d’engrais et additionnés d’un matériau améliorant le drainage.
Ces mélanges conviennent à la plupart des plantes, à condition d’administrer régulièrement un engrais bio liquide avec l’eau d’arrosage ou de type sang séché. Toutefois, fougères, cactées, plantes grasses et orchidées se plaisent mieux dans des mélanges spécialement étudiés (voir plus bas).
Les plantes d’intérieur ont tendance à préférer les substrats acides. L’acidité et l’alcalinité se mesurent par la valeur du pH — de 0 (acidité extrême) à 14 (alcalinité extrême), 7 représentant un pH neutre. Au moyen de papier tournesol (disponible dans les centres de jardinage), il est possible de déterminer si un mélange est acide ou alcalin. Il suffit de tremper le papier dans une solution du mélange. S’il vire au rouge, la solution est acide, s’il vire au bleu, elle est alcaline. (Tout sur le ph ici)
Les mélanges à base de terreau ayant un pH supérieur à 7,5 perturbent le métabolisme de la plante et provoquent la chlorose des feuilles, qui jaunissent avant de tomber.
On les obtient en mélangeant terreau de feuilles, sable grossier et tourbe, le tout additionné d’un peu de poudre d’os.
Avantages et inconvénients :
Les plantes d’intérieur préfèrent généralement les mélanges à base de terreau.
Ils ont un fort pouvoir de rétention d’eau tout en étant bien drainés.
Bon ancrage pour les plantes retombantes ou grimpantes.
Ils ne se dessèchent pas aussi rapidement ni aussi complètement que les mélanges à base de tourbe.
Ils constituent un meilleur réservoir d’oligo-éléments que les mélanges tourbeux.
Basique
Plus riche
Un peu de poudre d’os (riche en azote et en phosphore. Pour les plantes très acidophiles, il faut l’employer avec précaution, car elle augmente légèrement le pH du terreau)
Pour les plantes fleuries d’intérieur, rajoutez un peu de potasse bio, celle qui vous sert au potager (souvent issue de vinasse)
Un peu de vermiculite
Attention ! Au jardin bio on est vigilant, la tourbe n’est pas une ressource inépuisable. Si on peut, quand on ne dispose pas de substitut de tourbe, l’utiliser en petite quantité pour les pots de la maison. On ne doit pas l’utiliser en quantité au jardin.
Ces mélanges vendus en jardinerie sont composés de tourbe additionnée d’engrais et, éventuellement, de sable grossier ou de vermiculite.
Avantages et inconvénients :
Ils ne conviennent pas (trop légers) aux plantes lourdes retombantes
Les engrais qu’ils contiennent s’épuisent rapidement et doivent être fréquemment remplacés.
Ils se dessèchent rapidement et ne peuvent être humidifiés que par trempage complet de la motte, lorsqu’ils sont très secs.
À condition d’être fertilisées régulièrement, la plupart des plantes se contentent parfaitement d’un mélange universel. Certaines, pourtant, se développent mieux dans des mélanges partiellement ou entièrement différents.
Cactées et plantes grasses réclament un bon drainage, sous peine de pourrir. Vous atteignez ce but en incorporant :
et pour certaines un peu de petit gravier en surface (mignonnette).
Les orchidées nécessitent un mélange très poreux, composé à parts égales de tourbe, de sphaigne et des morceaux d’écorce.
Comme les orchidées, les plantes "insectivores" ont besoin d’un mélange très poreux.
Les broméliacées nécessitent un mélange poreux acide, par exemple tourbe et terreau de feuilles en parts égales.
Oui pour des semis délicats de plantes vertes.
Mais autrement non !
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