Les coursonnes sur un arbre fruitier sont importantes, car c’est elles qui portent les boutons à fleurs sur les pommiers ou poiriers palissés.
C’est un rameau d’arbre fruitier taillé court pour que la sève s’y concentre. Ce rameau est le résultat de la taille de fructification.
Une coursonne bien formée porte tous les principaux types de bourgeons des arbres fruitiers.
Malgré de bonnes pratiques, la taille ne donne pas toujours les résultats escomptés.
La coursonne est trop faible :
Il ne faut pas la tailler et laisser évoluer les bourgeons.
La coursonne porte 3 rameaux à bois :
Vous devez supprimer les deux rameaux les plus éloignés de la branche charpentière et tailler le rameau restant à 4 ou 5 yeux.
Continuez l’année suivante. voir la taille trigemme
Au fil des ans, les coursonnes s’allongent et prennent des formes biscornues. Il faut alors les raccourcir.
Si la coursonne ne dispose pas de brindille à la base, on taille sur un pli ou « ride ».
Si près de la base de la coursonne il y a une brindille, on taille après celle-ci. La brindille est coupée elle au-dessus du deuxième bourgeon.
Il est à noter que cette dernière taille est à appliquer sur l’ensemble de l’arbre lors d’une taille de rajeunissement d’un pommier ou d’un poirier par exemple
Pour concevoir votre verger, choisir vos arbres fruitiers selon l'espace disponible ou la nature de la terre de votre jardin, pour greffer, planter et entretenir ces pages peuvent vous intéresser.
Le conseil d'amatxi :
Profitez d'une belle journée d'automne pour mettre en œuvre cette méthode employée autrefois dans les vergers, le chaulage des arbres avec du blanc arboricole. Dans les jardins et les vergers biologiques, le lait de chaux permet d'éviter l'utilisation des traitements d'hiver chimiques et polluants. Ce badigeon détruit les larves d’insectes et bloque les spores des cryptogames à l'abri dans les crevasses de l’écorce des arbres et les replis à la naissance des branches charpentières.
Après les semis spontanés de fin d’été, certains jeunes pieds de bourrache semblent attendre sagement le passage de l’hiver avant de prendre leur élan. Plus impatients, quelques-uns hasardent une généreuse floraison automnale. Tant mieux pour le Bourdon des champs !