Protégez les plus belles poires, pommes et grappes de raisins des guêpes, des frelons, de la carpocapse en ensachant les fruits. Suivez ces quelques conseils pour ensacher vos fruits de manière efficace.
Cette méthode est très intéressante au verger bio car elle permet d’éviter des traitements.
Faites le juste après que les fruits aient fait leur sélection naturelle, c’est-à-dire que les petits fruits tombent naturellement. En général on garde un fruit par bouquet, celui du centre.
Pour ensacher les raisins, attendre que les grains soient gros comme un grain de petit pois.
Faites cette opération ne fin de matinée quand les fruits sont bien secs.
Ne jamais faire cette opération sur des fruits couverts de rosée ou par temps très humide.
Deux possibilités:
les poches en papier kraft.
Ou mieux vendues en jardineries, les poches papier cristal.
Ouvrez la gueule des sachets et introduisez le fruit jusqu’au début du rameau qui porte le pédoncule.(ne pas attacher le sachet sur le pédoncule)
Refermez la gueule du sachet sur le rameau en attachant avec un morceau de raphia ou un élastique que vous aurez au préalable placés autour de la poche.
Cette opération est assez longue et est surtout à réserver pour les arbres fruitiers formés en cordon ou en petites quenouilles.
Quelques jours avant la récolte.
Les fruits prennent très rapidement de belles couleurs.
Pour concevoir votre verger, choisir vos arbres fruitiers selon l'espace disponible ou la nature de la terre de votre jardin, pour greffer, planter et entretenir ces pages peuvent vous intéresser.
Le conseil d'amatxi :
L’hiver dans l’univers confiné de la maison ou de l’appartement, la poussière s’accumule sur les feuilles de vos plantes vertes et obstrue les stomates (Orifices de la surface aérienne d’une plante destinés aux échanges gazeux).
Nettoyez les feuilles lisses ou cireuses avec une éponge juste humide. N’employez aucun produit ni les recettes plus ou moins farfelues (lait, bière, etc.) qui auront l’effet inverse de celui recherché.
L'image de la semaine
Voilà deux ans, les premières primevères officinales avaient pointé leurs petites corolles jaune d’or dès la mi février. Record battu ces jours-ci avec cette touffe de coucous particulièrement précoce, sur un talus il est vrai bien exposé. (Merci à Fernand jardinier du Marais poitevin.)