Sabot-de-Vénus — Cypripedium :

 On a donné le nom général de « Sabot-de-Vénus » à de nombreuses espèces de Cypripedium et plus particulièrement à l’espèce calceolus. Leur culture, par les jardiniers amateurs au jardin est possible.

Famille des Orchidées

Présentation des Cypripedium (« Sabots de Venus ») :

Le genre se répartit principalement : 

• Selenipedium, en tout une douzaine d’espèces exotiques de « Sabots de Venus », des lieux humides du Costa Rica et de la Bolivie.
• Paphiopedilum comprend la grande majorité des espèces de type « Sabot de Venus » cultivée en serre. Les fleurs, souvent vertes à macules brunes et les feuilles sont persistantes.

• Cypripedium rassemble une vingtaine d’espèces à feuilles prospérant dans zones tempérées et froides de l’hémisphère Nord. Le Cypripedium calceolus, sabot-de-Vénus que l’on rencontre lors de promenades est la seule espèce européenne.

Les fleurs sont caractéristiques, avec leurs sépales étalés, leurs deux pétales étroits en forme de lanières et le troisième, ayant l’aspect d’un sabot, renflé et protégeant les organes reproducteurs. 

Le Sabot de Venus de nos prairies appelé aussi « le sabot de la vierge » ou « le soulier de Notre Dame » mesure de 15 à 50 cm. 

La fleur est la plus grande parmi les orchidées de France métropolitaine. Elle se développe en groupes de 5 à 15 tiges, voire plus. Trois sépales, lancéolés et pourpre foncé font contraste avec un labelle de couleur jaune, parfois légèrement strié de pourpre, de 4 à 5 cm de long en forme de sabot qui donne son nom à cette plante.

Conseils du père"Narcisse" 

En France, vous pourrez encore admirer lors de vos randonnées cette belle espèce dans le Massif central, les Pyrénées, le Jura, les Alpes et les Vosges. Il est bien tentant de les cueillir, car les fleurs de Cypripedium tiennent très bien en vase, mais c’est absolument interdit ! Encore moins bien sûr de les arracher pour les implanter au jardin. Vous en trouverez en jardinerie pour assouvir votre passion

Culture des sabots de venus (Cypripedium calceolus et Paphiopedilum): 

Beaucoup d’espèces terrestres de Cypripedium (« Sabots de Venus ») sont de culture assez facile, pourvu qu’on respecte certaines conditions préalables. 

Les espèces épiphytes sont de culture un peu plus délicate pour le jardinier amateur. Elles sont comme les espèces exotiques pour la plupart réservées au collectionneur et cultivées dans une serre tempérée.

Elles peuvent être, pour certaines sorties l’été, voire même plantées en extérieur. 

• Paphiopedilum (« sabots de Venus ») :

Un mélange de terreau fibreux dont des proportions variant en fonction des besoins particuliers de chaque espèce est composé de :

1. de tourbe brune 
2. de sable fin
3. mettre un peu de charbon de bois ou de la pierre calcaire pulvérisée selon les espèces. 

Les pots doivent avoir un bon drainage, car ces orchidées ne supportent pas l’eau stagnante.

La température se situera entre 12 et 21 °C. Pour stimuler ou ou obtenir une nouvelle floraison des paphiopedilums il faut les à des températures en dessous de 15 °C la nuit.

Pendant la période de végétation, arroser et maintenir une atmosphère humide. Réduire les arrosages en hiver sans toutefois laisser le substrat se dessécher.

• Cypripedium calceolus : sabot de venus d’Europe.  : appelé par les Anglais « Our Lady’s Slipper ».

Ce sabot de Venus est l’orchidée que le jardinier pourra cultiver sans encombre dans son jardin sous ces quelques conditions.

Offrez-lui une terre parfaitement drainée avec un pH de 7 à une exposition ensoleillée le matin, mais à l’abri des rayons brulant du soleil du midi en été. En la plantant à l’abri d’arbustes caducs par exemple.

Installez-la dans un mélange porreux fait de pouzzolane, de bris de tuile d’écorce de pin broyée mélangé à la terre avec un peu de compost très minéralisé (si vous n’en avez pas, ne mettez rien, vous compenserez avec un peu d’engrais spécialisé au printemps)

Les Cypripedium, contrairement à beaucoup d’espèces d’orchidées, n’ont pas de bulbes charnus pour suppléer à la nourriture des plants. Il faut donc leur apporter en permanence

un supplément nutritif, sous forme d’un engrais approprié.

Multiplication : les espèces de Cypripedium se propagent végétativement par division des touffes quand la pousse reprend.

Maladies et parasites :