Récolte et conservation des poires

Pour une bonne conservation des poires, il faut savoir quand les récolter. Suivez ces quelques conseils pour la cueillette et la mise au cellier.

Pour savoir si une poire est bonne à cueillir, prenez-la délicatement dans le creux de la main comme si vous la soupesiez.

Si elle vous reste dans la main, la cueillette pour cette variété peut commencer. Sinon, attendez encore.

La chute de plusieurs fruits sains annonce le commencement de la récolte. Il ne faut la plus attendre.

Quand récolter des poires ? 

Les poires d’été.

N’attendez pas leur chute, il serait trop tard pour espérer les conserver quelque temps. Consommez-les sans tarder ou faites-en des tartes ou des compotes. De bons indices, c’est la coloration affirmée de leur épiderme, elles se détachent facilement avec leur pédoncule. Cueillez-les et gardez-les une semaine afin de leur faire prendre leur maximum de jus et d’arôme.

Les poires d’automne.

Elles se cueillent en septembre-octobre. Conservez-les, sur clayettes en plein air, mais sous abri, jusqu’à leur consommation, ce qui demande 1 à 2 mois selon les variétés.

Les poires d’hiver.

La cueillette a lieu fin octobre début décembre selon les variétés, les conditions climatiques et la région.

Voir ici des variétés de poires et leur maturité.

Pour réussir la conservation des poires au cellier sur clayettes : 

La conservation plus ou moins prolongée des fruits entraîne toujours des pertes dues à des maladies. Cependant quelques précautions peuvent limiter au maximum ces pertes inévitables.

Trois semaines avant de rentrer les fruits, il faut désinfecter le local soit en pulvérisant un désinfectant (huile essentielle tea tree).

La première des choses à ne pas faire c’est de rentrer directement les poires au cellier et de les installer sur les clayettes.

Stockez-les quelques jours dans un endroit frais et aéré et vous pourrez alors trier les plus belles poires en vue de la conservation.

Les poires blessées, sans pédoncules, tachées, attaquées par les insectes comme les frelons ou les guêpes, etc. sont retirées.

Le local soit un cellier, un sous-sol ou une cave doit répondre à ces critères : 

La température : 

La fourchette idéale se situe entre 1 et 5 °C. Assez difficile à obtenir, mais sachez que plus la température est élevée, moins longue est la conservation.

La lumière :

plus le local est obscur mieux c’est.

L’humidité : 

Dans une ambiance trop sèche, les poires se ratatinent et à l’air trop humide les moisissures et les maladies se développent. Il faut essayer d’obtenir un taux d’humidité : 75 à 80 %.

La ventilation : 

Elle est indispensable, car elle régularise la température, le degré hygrométrique. Elle permet l’évacuation du gaz éthylène produit par les fruits mûrs. C’est très important de pouvoir ventiler, car ce gaz active la maturation d’autres fruits mis au cellier.

Mise en place des poires dans les clayettes :

Placez-les une à une sur les clayettes ou les étagères sans qu’elles se touchent, afin d’éviter les contaminations.

La poire se pose le pédoncule au-dessus.

Le pédoncule des poires de longue conservation est trempé dans de la cire.

Une visite régulière du cellier, une fois par semaine, est nécessaire pour extraire les fruits qui manifestent des signes de ramollissement ou de maladie.