Dès les premiers risques de gelées surtout par temps humide.
Si ce sont des chrysanthèmes que vous cultiviez en massifs, soulevez la motte avec une fourche bêche et coupez proprement les racines qui dépassent pour éviter leur pourrissement.
Si ce sont des chrysanthèmes qui vous ont servi à la Toussaint pour orner des monuments funéraires, laissez-les dans leur pot.
Taillez-les à environ 10 cm de hauteur au-dessus du collet.
Supprimez méticuleusement toutes les feuilles abimées ou malades qui restent accrochées aux tiges, enlevez aussi celles tombées sur la motte.
Hivernage :
Préparez un châssis froid pour les régions tempérées.
Pour les régions plus froides, préparez des caisses remplies de terreau et placées dans un abri hors gel, mais assez lumineux pour éviter l’étiolement des pousses au moment de la remise en végétation.
Le mélange terreux dans lequel vous conserverez vos chrysanthèmes devra être drainant. Il sera simplement maintenu légèrement humide.
Une fois que vous avez mis en jauge les mottes ou les pots, faites un traitement à la bouillie bordelaise.
Tout au long de la durée de conservation, soyez attentif à l’état sanitaire des plantes.
Pour éviter la pourriture grise dans les châssis, traitez avec une décoction d’ail directement en arrosage (80 g de gousse d’ail pour un litre d’eau portée à ébullition).
Après l’hivernage des chrysanthèmes, vous laisserez monter progressivement la température pour les bouturer en février à l’étouffée.
Pour protéger vos plantes fragiles du froid, conserver les légumes et les fruits, ces pages peuvent vous intéresser.
Le conseil d'amatxi :
L’hiver dans l’univers confiné de la maison ou de l’appartement, la poussière s’accumule sur les feuilles de vos plantes vertes et obstrue les stomates (Orifices de la surface aérienne d’une plante destinés aux échanges gazeux).
Nettoyez les feuilles lisses ou cireuses avec une éponge juste humide. N’employez aucun produit ni les recettes plus ou moins farfelues (lait, bière, etc.) qui auront l’effet inverse de celui recherché.
L'image de la semaine
Voilà deux ans, les premières primevères officinales avaient pointé leurs petites corolles jaune d’or dès la mi février. Record battu ces jours-ci avec cette touffe de coucous particulièrement précoce, sur un talus il est vrai bien exposé. (Merci à Fernand jardinier du Marais poitevin.)