Depuis quelques années il y a un engouement pour la reconstitution des jardins médiévaux et les jardins d’herbes médicinales ou simples, mais au vingtième siècle nous pouvons qu’en faire une interprétation.
Ce jardin était la base des pharmacies au moyen-âge.
Au fil des siècles, les moines et les « soigneurs » des villages ont répertorié les bienfaits de certaines plantes, mais aussi leur pouvoir d’effet létal.
Ces « jardiniers pharmaciens » étaient très respectés tant leur pouvoir de guérison ou de nuisance était grand.
Le nom des plantes médicinales qui y étaient cultivées nous rappelle leur emploi : l’aigremoine pour calmer les ardeurs des moines, etc.
Il est bien évident que les jardiniers amateurs ne possèdent pas de cloitre. Il faut donc en faire une interprétation avec les exigences de la modernité et des précautions pour l’emploi des plantes médicinales dangereuses.
L’architecture du jardin que je vous propose prend appui sur un mur ou une haie de lauriers nobilis par exemple ou une charmille.
Les structures du jardin doivent rappeler des symboles. Ils sont représentés par des arbres taillés en arches représentant la voute céleste, le puits représente le symbole de l’eau jaillissante, breuvage de vie, mais aussi les ténèbres et l’enfer. L’emploi du buis symbolisant l’immortalité. Les simples étaient certainement disposés selon une interprétation personnelle du jardinier (je le suppose).
Exemple de plantation de jardin des simples : en suivant les indications de ce plan, il est facile d’en faire une adaptation pour votre jardin. Le puits présent sur ce photomontage peut être remplacé par une simple fontaine. Les buis peuvent être remplacés par des santolines.
La forme des structures de buis peut être changée à l’infini, mais toujours convergeant vers un centre pour conserver les grands symboles du jardin médiéval.
Sur ces pages, découvrez des exemples de jardins ou de massifs avec leurs plans. De nombreuses ressources pour créer votre jardin.
Conseil du mois
La plupart des herbes vivaces qui envahissent vos cultures se moquent du froid. Profitez d’une terre bien trempée pour les extraire avec toutes leurs racines à l’aide d’une gouge à asperge par exemple. C’est un travail qui peut paraitre fastidieux, mais c’est le seul qui vaille pour ne plus les voir coloniser vos planches de culture.
L'astuce ou le conseil d'Amatxi :
Apporter du compost aux arbustes et aux rosiers est une bonne chose, mais il ne sert à rien de l’apporter au ras des pieds. Épandez plutôt à l’aplomb de la ramure une bonne couche de 5 cm et enfouissez-la avec un léger et superficiel travail de la terre.
L'image de la semaine
Les chatons duveteux du saule marsault profitent d’une belle journée de février pour apparaitre. Bientôt ils se couvriront de pollen, une aubaine pour les premiers insectes téméraires.