La conservation de nombreux bulbes consiste bien souvent à les laisser en place toute l’année. C’est le cas des iris de Hollande, des liliums, des narcisses, des tulipes et de nombreux autres bulbes. Pour une bonne conservation des bulbes en terre, il faut attendre le jaunissement entier du feuillage pour le couper à quelques centimètres du sol. Pour certaines espèces une couverture faite de feuilles mortes est indispensable lors des hivers rigoureux .
Attention à l’eau stagnante et aux rongeurs
Même s’ils ne redoutent pas le gel, il est conseillé d’arracher les bulbes qui composent des massifs entiers (laissez-les finir de jaunir en jauge avant de les rentrer). La conservation de ces bulbes se fait dans un endroit aéré.
Un grand nombre de bulbes à floraison estivale doivent être rentrés l’hiver, à l’abri du gel : bégonias, dahlias, glaïeuls etc.… Sauf bien entendu dans les régions où les fortes gelées ne sont pas à craindre.
Une fois le feuillage complètement desséché, entreposez les bulbes quelques jours dans un local sec et aéré. Nettoyez-les de la terre, coupez tiges et feuillages, traitez-les contre les maladies et placez-les en clayettes, des cagettes ou d’anciens sacs à pomme de terre.
Attention à bien séparer et étiqueter les variétés
Pour planter les bulbes, les entretenir, choisir une espèce adaptée à votre jardin ; ces pages peuvent vous intéresser.
Les conseils d'amatxi :
Pas facile de désherber les plates-bandes d'iris. La solution : Arrachez et divisez les touffes d’iris, conservez les plus beaux éclats et replantez-les dans une terre bien drainée même pauvre et ensoleillée.
Récoltez les graines de fleurs annuelles qui vous ont plu et après séchage complet dans un endroit sec et ventilé à l'ombre, stockez-les en sachet papier kraft.
Attention aux premières gelées ! rentrez les plantes fragiles (agrumes, plantes vertes sortiés l'été, etc.)
Surveillez l'état sanitaire de vos plantes, car ces conditions climatiques sont propices à l'apparition de maladies comme le mildiou, l'oïdium, la rouille, etc. Faites des traitements avec une décoction de prêle et avec un duo bouillie bordelaise + soufre.
L’Azuré porte-queue est un bel opportuniste. Voyez-vous comment il met à profit l’incision pratiquée par un bourdon terrestre pour accéder plus facilement au nectar de la sauge de Graham ?